Il ne fait, décidément, pas bon d’être résidant aux Jardins de Carthage. On ne sait plus si c’est le sort qui s’acharne sur le quartier ou s’il s’agit réellement, d’une punition collective que sont obligés de subir ces citoyens. C’est à en devenir paranoïaque.
Après les bouches d’égout béantes, les sévices de la fourrière, et de la police municipale, les chiens errants, l’insécurité… A toutes ces calamités est venue s’ajouter, aujourd’hui, l’obligation de revenir au moyen âge, et de vivre dans l’obscurité la plus totale.
Une bonne partie du quartier est, en effet, restée plusieurs heures, plongée dans le noir, à cause d’une coupure du courant électrique. Et quand on connait, un peu, la topo de ce quartier, on comprend mieux la gravité d’une telle coupure. La plupart des habitations y sont, en effet, érigées en hauteur, avec des immeubles de dix étages, en moyenne. Et il faut imaginer comment des enfants rentrant de l’école ou des jardins d’enfants, ou des parents chargés de courses, ou des personnes âgées à mobilité réduite, vont pouvoir monter chez eux, sans ascenseur et dans le noir !
Ceci sans oublier les appareils électriques qui sont réduits au silence, et dont, des appareils d’importance vitale, comme les concentrateurs d’oxygène et autres appareillages médicaux.
Et il y a un autre risque majeur à une coupure d’électricité, dans ce quartier, et qui touche, carrément, à la sûreté de l’Etat, puisque plusieurs personnalités politiques y résident et qui, pour des menaces sécuritaires sont mises sous la protection de la police, et ces personnalités vont se trouver réduites au noir, et à la merci de toutes les menaces.
Le courant vient juste d’être rétabli, mais le mal est là, et il va falloir, sérieusement, penser à des solutions pour mettre fin à ces situations !
Pour quand un nouvel appel à candidature, comme çà a été le cas pour Tunisie Télécom, pour le choix d’un PDG, pour espérer mettre des compétences à la tête de la STEG ?
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