L’Observatoire Social Tunisien relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux a publié son dernier rapport sur les mouvements sociaux. Selon les données de ce rapport, le mois de Juin a enregistré une nette augmentation des actes de violence en tous genres.
Selon le même rapport, les actions violentes, c’est-à-dire celles capables de glisser vers la violence ou accompagnées de violence, ont représenté 68,1% du total des manifestations du mois de Juin contre 51% au cours des derniers mois.
Les espaces publics ont connu une nette propagation du crime organisé où le taux d’agression sous sa forme criminelle a été de plus de 52% du nombre total de cas relevés tout au long du mois de juin à travers l’échantillon de veille comprenant la majorité des journaux quotidiens et hebdomadaires, des sites audio-visuels, de radios et des sites Web fiables.
Comme les mois précédents, la brutalité sous sa forme sexuelle était dans les trois premiers rangs atteignant plus de 18,5% du nombre total observé ayant pour victimes essentiellement des femmes et des mineurs. Les sévices domestiques ont représentés environ 22% du total des cas recensés.
Les attaques impulsives arrivent en deuxième position avec plus de 23,7% de l’ensemble des violences observées et les soirées alcoolisées restent les plus importantes de ces espaces où le plus grand nombre a été enregistré.
L’espace résidentiel a été l’endroit le plus concerné par l’animosité au cours du mois de Juin 2020 avec environ 40% du total des incidents, suivi des routes et des espaces publics avec environ 50%.
La fureur au cours du mois de Juin a été majoritairement individuelle avec 69% tandis que la violence collective a représenté 31%. Les hommes étaient responsables de 92% des incidents.
Le gouvernorat de Tunis a enregistré environ 17% du total des actes de virulence, suivi de Sousse avec 15,25% , Kairouan 12% puis Ben Arous, Jendouba et Kasserine avec environ 7%.
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