Lors d’une conférence de presse tenue ce soir à Dar Dhiafa, le chef du gouvernement, Habib Jemli a reconnu qu’il a eu beaucoup de difficultés à réunir le maximum de formations politiques et nationales, autour de la table de négociation. Il a ajouté que certaines parties ont posé des conditions extrêmes pour participer et il y a consenti, a-t-il précisé, pour dépasser la crise parce que le pays ne peut plus attendre.
Il a ajouté qu’il croyait, réellement, samedi, qu’il était parvenu à un accord pour la formation du gouvernement et même pour les portefeuilles de chacun.
Jemli a précisé qu’il voulait confier la plus grande partie des portefeuilles à des compétences indépendantes, pour pouvoir faire face aux défis et laisser une petite représentation aux partis. Mais il a déploré un veto de leur part car ils voulaient accaparer les ministères à caractère économique alors qu’il avait accepté de leur octroyer 15 portefeuilles.
Il s’attendait, dimanche, à obtenir leurs accords après l’avis de leurs conseils nationaux. Mais a été surpris par le refus de trois partis sur les quatre, contrairement à ce qu’ils avaient décidé, la veille.
Il en est arrivé à la conclusion que le pays ne pouvait plus attendre davantage.
Il a annoncé qu’il a décidé de former un gouvernement de compétences nationales sans la participation d’aucun parti. Il a, aussi, fait allusion aux compétences de l’ancien régime, ajoutant que tant que ces personnes n’ont pas été condamnées par la justice, elles sont habilitées à assumer des responsabilités, soulignant et qu’il n’acceptera pas un seul membre de son gouvernement qui soit membre d’un parti politique.
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