La campagne de vaccination anti covid en Tunisie a pris énormément de retard. Ceux qui présidaient à cette tâche ont échoué à la démarrer comme il le fallait et à la faire avancer. Ils ont, par la même occasion, été, plus ou moins, la cause directe du décès de milliers de personnes. Ces personnes qui n’ont pas pu s’acquitter de leur mission sont, certes, fautifs, voire, criminels. Car après la fabuleuse journée d’hier, ils ne pourront jamais expliquer pourquoi ils ont failli là où ceux qui ont conduit l’épopée d’hier ont réussi.
Par contre, ceux qui ont réussi, hier, ne devraient pas être si fiers de leur exploit. Car en y réfléchissant par deux fois, on remarque que toute l’épopée d’hier, et le fameux record mondial qu’on a battu, se résument à l’administration d’un demi-million de doses. Or, ce demi million de doses on l’avait depuis plusieurs mois. De même que toute la machine qui a débrayé hier pour accomplir cet « exploit » était, depuis toujours, disponible.
Donc, finalement, même celui qui estime avoir réussi, hier, est fautif. Il le serait, même, plus que celui qui avait échoué. Car il a montré qu’il pouvait, et qu’il a laissé passer des semaines et des semaines avant de se lancer et de le faire. En attendant, il a, lui aussi, été la cause du décès de milliers de personnes et de l’anéantissement de milliers de projets et e petites entreprises. Et il est, encore, plus fautif, dans la mesure où il pouvait remédier à la situation qui était catastrophique, et qu’il s’est abstenu, juste pour montrer l’incompétence de l’autre.
Finalement, la vie du tunisien ne vaut guère pus qu’un vulgaire enjeu dans des querelles politiques !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires