Le déficit budgétaire devrait se résorber progressivement au cours des trois prochaines années, passant de 6,6% du produit intérieur brut (un déficit de 11,5 milliards de dinars) à fin 2024 à 5,2% (9,8 milliards de dinars) à fin 2024. 2025 à 3,9% (environ 8 milliards de dinars) à fin 2026, selon un document relatif au cadre budgétaire global à moyen terme et à sa répartition sectorielle 2024/2026, récemment publié par le ministère des Finances.
Pour y parvenir, le ministère des Finances s’attend à une poursuite de la tendance à la hausse des ressources budgétaires.
Il est prévu que la valeur de ces ressources atteindra 49 milliards de dinars en 2024 (soit une augmentation de 8,4 pour cent par rapport à 2023) et 51,7 milliards de dinars (soit une hausse de 5,3 pour cent) en 2025, la valeur de ces ressources atteignant 56,2 milliards de dinars. (une augmentation de 8,7 pour cent) en 2026.
Il convient de noter que les recettes du budget ont augmenté ces dernières années pour atteindre 45,3 milliards de dinars en 2023, contre 41 milliards de dinars en 2022 et 33,5 milliards de dinars en 2021. En revanche, les dépenses dans le cadre du budget verront une augmentation à un rythme moins important que l’augmentation des revenus. Ces dépenses augmenteront de 6,7% en 2024 (une valeur de 59,8 milliards de dinars) avant d’augmenter de 2,4% en 2025 (une valeur de 61,2 milliards de dinars) et de 4,3% en 2026 (une valeur de 63,8 milliards de dinars).
Ces dépenses seront affectées principalement au cours de l’année 2026 aux dépenses de crédit-bail (26 milliards de dinars) et d’intervention, notamment en matière de subvention (19,5 milliards de dinars) et aux charges financières, dont les intérêts de la dette (environ 8 milliards de dinars).
Concernant les dépenses d’investissement, il est prévu, selon le même document, que leur valeur ne dépassera pas 5,8 milliards de dinars, représentant seulement 9% des dépenses budgétaires totales à fin 2026.
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