Après les pénuries de tous genres, la Tunisie va, apparemment, au-devant d’un gravissime problème de manque de médicaments. Ce qui va affecter, directement, la santé et la vie des tunisiens, et la mettre en péril.
En effet, et comme tout le monde le sait, la Tunisie n’assure la production que de 50% de ses besoins en médicaments. Le reste étant importé de l’étranger, à travers la pharmacie centrale.
Or, depuis une dizaine d’années, la pharmacie centrale n’arrive pas à émerger du gouffre de déficit dans lequel elle a été plongée. Les causes de ce déficit sont, désormais, connues, puisqu’en rapport avec l’incapacité des caisses sociales mises à sac par les nouveaux dirigeants du pays et leurs partisans, de verser les sommes dues à la PCT.
Cette dernière se trouve, et malgré les nombreuses tentatives de renflouage, dans l’incapacité d’honorer ses commandes, et la BCT n’arrive plus à éponger ces dettes. Les laboratoires d’industrie médicamenteuse, qui ont, longtemps soutenu la Tunisie, à cause de son passé de bon payeur, et à cause, aussi, d’un certain capital sympathie, en rapport avec le processus démocratique naissant, commencent à perdre patience. Et nombreux d’entre eux menacent, maintenant de fermer les vannes, et de ne plus livrer les médicaments à la Tunisie, pour cause de défaut de payement.
Le tunisien risque, donc, de se trouver, bientôt, incapable d’acheter les médicaments importés. Et comme ces produits sont, en général, des produits hyperspécialisés, le tunisien risque de se trouver à court de médicaments aussi importants que les mésdicament conte le cancer ou les maladies chroniques graves.
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