Le ministre de l’agriculture était, ce samedi, en visite à Testour, en marge du festival du grenadier. Il a été abordé par la presse pour lui poser quelques questions en rapport avec les soucis quotidiens du citoyen, concernant les pénuries qui caractérisent le marché, ces dernières semaines, et entre autres, le manque flagrant de lait et ses dérivés.
Questionné à ce propos, le ministre a reconnu, un tout petit fléchissement de la production laitière, en rapport, a-t-il précisé, avec la saison qui se caractérise par un manque de lactation des vaches. Il a, aussi, évoqué de façon évasive, un « pseudo problème de manque de fourrage », sans plus, passant outre le fait qu’à cause de la politique du gouvernement, les fourrages sont devenus hors de prix, et introuvables, et le coût de la production laitière s’est envolé.
Il a tenu, tout de même, et malgré la situation que tout le monde sait critique, à rassurer le consommateur, assurant que très bientôt, il va y avoir un retour à un ravitaillement normal du marché. Ignorant le fait que près de la moitié du cheptel a disparu entre les vaches vendues en contrebande à l’étranger et celles emmenée à l’abattoir.
A la remarque du journaliste qui le questionnait par rapport à ce problème, le ministre balaya la question d’un revers assurant qu’il a dit ce qu’il avait à dire, et qu’il sait ce qu’il avance. Quand on l’a pressé pour plus de précision, il a botté en touche, assurant s’être contenté de donner un simple avis, concernant le sujet.
Comme si les journalistes présents avaient besoins de l’avis personnel de monsieur Lambda, pour tenter de comprendre et faire comprendre aux lecteurs, le fond du problème du lait et la menace de rupture totale imminente du stock !
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