Le député du bloc Tahya Tounes à l’ARP, Mehdi Ben Gharbia est intervenu, ce mardi pendant la séance plénière du parlement pour s’en prendre à ses collègues et à tous les hommes politiques qui sont en train de chercher le buzz et de mener des campagnes électorales prématurées, en s’attaquant au gouvernement et en le traitant de tous les noms.
Ben Gharbia a tenu à rappeler que ce gouvernement est en place depuis, à peine deux mois et qu’il a dû faire face, d’entrée, à une crise inédite depuis le siècle dernier. Il a ajouté que le gouvernement n’a pas démérité, qu’il est digne de tous les encouragements et les félicitations pour ses efforts et qu’il faudrait le soutenir pour construire, plutôt que de s’acharner sur lui, sans aucune raison, et d’essayer de détruire ce qu’il a beaucoup de peine à construire.
Ben Gharbia a tenu à avertir que la crise du Covid n’est pas encore finie et qu’il va falloir soutenir le gouvernement dans la guerre qu’il mène contre cette maladie. Il a tenu à se féliciter des résultats obtenus, malgré les moyens limités.
Ben Gharbia a appelé les hommes politiques à cesser leur comportement agressif envers le gouvernement, car s’ils entendent plaire à leurs électeurs, ils doivent savoir qu’il reste encore quatre ans avant les prochaines élections, ajoutant que les électeurs ne sont pas dupes, qu’ils savent juger le gouvernement à sa juste valeur et que les détracteurs sont en train d’obtenir l’effet inverse de celui qu’ils recherchent, dans la mesure où ce sont eux qui sont en train de perdre de l’estime auprès des électeurs.
Il a appelé les hommes politiques à cesser leurs luttes intestines sans aucun fondement à part des slogans sans sens et les a invités à se pencher sur les vrais dossiers importants que sont ceux des grandes réformes. Car, a-t-il averti, la crise du Corona va mettre à nu, la vraie situation critique du pays, sans fard et sans maquillage. Il va falloir se pencher de toute urgence sur les mesures à prendre pour y remédier. Car, après la crise, l’économie du pays sera dans une situation très difficile et beaucoup de choses vont changer. Il sera du devoir de ce gouvernement d’entamer de grandes réformes qui vont nécessiter une vraie union nationale. Il a précisé que l’union nationale impose un soutien du gouvernement. Un soutien affiché et réel, car il ne suffit pas d’afficher un supposé soutien au gouvernement, alors que derrière, on dégaine les épées pour s’acharner sur lui.
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