Mehdi Ben Gharbia a accordé une interview à la radio privée Banzart FM où il s’est d’abord présenté, comme étant l’enfant de la ville et de la région de Bizerte, avec son historique de militant, ses années de prison, puis, son intégration dans le domaine des affaires, notamment du fret international.
Concernant sa présentation actuelle aux législatives, Ben Gharbia a déclaré que pour faire de la politique et œuvrer pour sa région, il faut passer par le vote des citoyens et obtenir leur confiance. Il a ajouté qu’il savait bien que le fait de se présenter une troisième fois, surtout avec le pourrissement de l’ambiance politique qui sévit dans le pays, n’est pas évident. Mais qu’il était nécessaire d’être mandaté par les électeurs pour servir sa région.
Il s’est défendu de n’avoir rien fait lors de son précédent mandat, puisqu’il n’a passé qu’une année et demi à l’ARP, avant d’intégrer le gouvernement, puis de démissionner, parce qu’il avait compris que l’ambiance n’y était pas propice aux programmes qu’il fallait pour sortir le pays de sa situation, notamment dans le domaine de la couverture sociale et autres. “C’est pour cette raison que j’ai préféré démissionner pour aider à créer une structure politique, capable de pousser vers la réalisation de ces projets.” Il entend reprendre son bâton de pèlerin pour poursuivre son combat politique.
Concernant sa supposée recherche de l’immunité il a démenti ces rumeurs, de même que les affaires en justice dont il est accusé. Il a expliqué que depuis qu’il a quitté, il y a trois ans, l’ARP, il n’était protégé par aucune immunité. Concernant sa supposée affaire avec la Tunisair, il a assuré qu’il n’a jamais gagné un seul millime aux dépends des entreprises de l’Etat. Pour l’affaire de la Tunisiair, il a assuré que l’enquête administrative, de même que celle en justice, avec toutes ses étapes, ont conclu à son innocence. Il a expliqué ces attaques sur les réseaux sociaux, par le fait qu’il soit visé, en sa qualité de membre d’une certaine équipe politique, mais qu’il n’avait peur de personne et n’hésitera pas à répondre à ses détracteurs.
Concernant le problème du complexe sportif du 15 octobre, il a promis qu’il allait trouver une solution, en dehors du circuit, trop lent, de la justice, pour le rendre opérationnel. Il a ajouté qu’il s’est engagé à achever les travaux d’édification du local du club sportif bizertin.
Il a émis son souhait pour que la campagne soit bâtie sur des programmes et non sur des promesses vides de tout sens et qu’elle ne soit pas pourrie par les insultes et la diffamation. Il a souhaité que sa campagne soit basée sur de vrais projets qui servent la région comme ceux qu’il a contribué à mettre en place, à l’instar des zones agricoles à Sejnane, Joumine et Ghezala, le démarrage du projet du nouveau pont de Bizerte, ainsi que celui du lac de Bizerte, l’installation du gaz naturel dans la ville. Il a reconnu qu’il aurait pu mieux faire, mais il a rappelé que ses engagements dans le gouvernement, de même que les priorités de celui-ci, dontla lutte contre le terrorisme, ont réduit sa marge de manœuvre.
« Moi, au moins, j’ai le mérite de dire que j’ai essayé et que j’ai parfois échoué et je peux affirmer que, durant ces dernières années, j’ai pu accomplir des acquis pour ma région ».
Maintenant, a-t-il conclu, le dernier mot revient aux bizertins, qui vont donner leurs voix. S’ils me font confiance, je leur promets d’œuvrer beaucoup plus que je ne l’ai fait auparavant, que j’éviterai les éventuelles erreurs du passé. Il a ajouté qu’il remerciait ceux qui allaient voter pour lui, comme ceux qui n’allaient pas le faire. Qu’il soit élu ou non, il promet d’œuvrer pour le bien et la prospérité de sa région.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires