La ministre de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, Olfa Ben Ouda a écarté la possibilité d’une année blanche, assurant que la Tunisie a réussi à sauver l’année universitaire en cours 2020-2021 et que le fantôme de l’année blanche n’existe plus, considérant que la partie difficile de l’année scolaire est passée et qu’il ne restait que quelques semaines pour passer les examens.
Dans une déclaration à la presse, mercredi 06 avril 2021, en marge de sa visite à Béja, Olfa Ben Ouda a précisé qu’il y a eu un pic de la pandémie du virus en décembre, janvier et février, assurant qu’on a réussi à le surmonter tout en reconnaissant que la troisième vague est préoccupante mais que l’application du protocole sanitaire ainsi que la conjugaison des efforts sont de nature à prémunir le pays.
Elle a rappelé que les étudiants ont commencé l’année universitaire en janvier, mais en Tunisie on est en fin d’année grâce à des efforts particulier, écartant toute idée d’année blanche puisque 90% de l’année universitaire a été réalisée.
La ministre a rappelé que l’année ne comprend pas uniquement les cours, car il y a eu des élections, celles des directeurs, des présidents d’universités et des chefs des départements donc il y a plusieurs étapes réussies.
Durant les vacances il y a eu un concours d’orientation, a-t-elle indiqué, soulignant qu’il ne reste qu’un mois à un mois et demi avant les examens.
La ministre a affirmé que les chiffres de la pandémie en Tunisie comparativement à d’autres pays qui ont fermé les universités sont moins importants, ce qui prouve que les actions menées ont donné un résultat bien qu’on pouvait faire mieux.
Elle a ajouté que les autorités ont beaucoup compté sur la prise de conscience du citoyen tunisien, précisant qu’en raison des moyens limités, il faut tenir compte aussi bien des données médicales que des considérations économiques et sociales.
C’est pour cette raison , a-t-elle souligné que dans la commission scientifique à la présidence du gouvernement, on tient compte de tout car il ne faut pas que les gens meurent du coronavirus mais il faut aussi qu’il ne décèdent pas de faim ce qui représente une équation difficile.
Elle a rappelé que l’année universitaire a été un défi car il n’était pas facile de la réussir, précisant que les moyens étaient limités d’où la nécessité de remercier la famille universitaire, les étudiants, les employés et les professeurs qui ont tous joué un rôle important, grâce à la solidarité et la conjugaison des efforts.
Olfa Ben Ouda a indiqué qu’on est maintenant dans la dernière ligne droite et avec les examens c’est moins difficile car une salle supportant 100 étudiants accueillera 30 au moment du déroulement des examens.
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