Hamma Hammami a déclaré, ce samedi, au micro de TunisieNumerique, que ce qu’a fait Kaïs Saïed, le 25 juillet dernier, n’a rien à voir avec l’article 80 de la constitution. Il a expliqué que cet article ne permet ni la dissolution du parlement, ni celle de l’ARP. Mais Kaïs Saïed a utilisé l’article 80, comme entrée en matière pour réaliser son projet de putsch.
Il a rappelé que l e25 juillet, Kaïs Saïed s’est accaparé tous les pouvoirs, y compris la justice, pour, soi-disant, une période d’un mois. Or, maintenant, et deux mois après, il n’y a rien, ni gouvernement, ni programme, ni visibilité… Kaïs Saïed s’est enfermé dans un mutisme total, puisqu’il ne communique, même, pas avec les partis qui le soutiennent. Il n’a rassuré personne, à part les banquiers, et les capitalistes, ou, alors, les puissances étrangères, c’est comme si les affaires de la Tunisie sont devenues les affaires de toutes ces puissances.
Puis, le 22 septembre, tout est devenu plus clair, du moins pour ceux qui voulaient bien croire en Kaïs Saïed. Puisqu’il a suspendu la constitution, car ce qu’il a déclaré c’est une nouvelle organisation des pouvoirs, qui lui confère tous les pouvoir de façon à ce qu’il soit devenu le seul législateur dans le pays. Et il s’est donné un pouvoir constitutionnel, puisqu’il a décidé de préparer la nouvelle constitution.
Hamma a qualifié Kaïs Saïed de disciple d’Hitler et Mussolini, et de l’école fasciste. ET a assuré que nous sommes en présence d’un dictateur qui a opéré une contre révolution.
Hamma a ajouté que la confiance du peuple dont Kaïs Saïed prétend jouir, provient uniquement de la déception de la classe politique de la dernière décennie.
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