Société

Tunisie [Vidéo]: Hfaiedh Hfaied s’exprime sur le Conseil régional à Béja et le dialogue politique

Le secrétaire général adjoint de l’Union général tunisienne du travail (UGTT), Hfaiedh Hfaiedh, a affirmé que la tenue d’un Conseil régional de l’organisation fait partie de la loi fondamentale de la centrale et vise à permettre aux responsables syndicaux de Béja de parler des problèmes de la région et de réfléchir sur les solutions.

Dans une déclaration jeudi 08 avril 2021 en marge du Conseil régional , Hfaiedh Hfaiedh a précisé que l’on s’apprête à la tenue du dialogue politique qui permettre de se pencher sur les problèmes des Tunisiens en réglant la crise politique dans le pays ainsi que les aspects économique qui ont une incidence sur la dimension sociale.

Il a souligné que la crise est politique et s’explique par le système de régime institué par l’Assemblée nationale constituante ayant trait à la loi électorale et à la de financement des partis politiques ainsi que le financement des campagnes électorales et les compétences des collectivités locales.

Le responsable syndical a précisé que cette situation a commencé à manifester les problèmes signalant que certaines municipalités se comportent comme un Etat dans un Etat.

Il a rappelé que la détérioration de situation économique car l’instabilité politique a son rôle dans la crise étant donné elle peut dissuader les investisseurs de financer des projets d’ou l’absence de création de richesses et donc l’existence de davantage de difficultés pour surmonter la crise comme l’emploi précaire, et le chômage dans les régions.

Selon lui , il s’agit de certaines questions qui seront traitées par le Conseil régional, rappelant le rôle de l’UGTT entre ses obligations nationales en faisant un équilibre entre le national et le social.

Ainsi , il a rappelé que le problème de l’accord du 6 févier a été dépassé et il sera publié dans le JORT, signalant qu’il reste la question du SMIG notamment pour les affiliés à la CNSS parmi les retraités dont les pensions ne sont relevées que si le SMIG est rehaussé ainsi que les négociations dans le secteur privé avec l’accord du 19 septembre 2020 et les pourparlers de la fonction publique.

Il a souligné que la demande de la hausse du SMIG vise a tenir compte du pouvoir d’achat des citoyens.

Cour constitutionnelle

En réponse à une question sur le Cour constitutionnelle , il a ajouté que sept ans après l’Assemblée nationale constituante , on devrait avoir mis en place les instances constitutionnelles avant la fin du délai d’un an après les élections de 2014.

Le dirigeant syndical a indiqué que les tiraillements politiques et résultats des élections en particulier ceux de 2019 ont approfondi la crise avec des blocs parlementaires qui ne font que s’entre-déchirer loin de leur objectif essentiel qui est de parachever les instances constitutionnelles.

Il a affirmé qu’il n’y a pas de valeur pour la constitution sans le parachèvement des instances et des lois constitutionnelles comme la loi de la fonction publique et des institutions publiques, le cde du travail et autres.

Hfaiedh Hfaiedh a affirmé qu’ils sont pour la mise en place de la Cour constitutionnelle mais qu’on ne veut pas qu’elle soit créée pour servir des agendas, cas les blocs qui sont motivés pour sa création veulent l’utiliser pour d’autres objectifs.

Dialogue politique

Parlant de l’initiative du dialogue politique de l’UGTT , il souligné qu’il n’y a d’autres choix que d’entrer dans un dialogue car l’expérience a prouvé qu’à chaque fois qu’on se dialogue ont arrive à un consensus, rappelant le dialogue de 2013 avec les organisations nationales.

Aujourd’hui, la situation n’est pas différentes de celles de 2013 a-t-il souligné, ajoutant qu’il n’y a une véritable crise et des risques de faillite en particulier avec la baisse drastique des indicateurs de notification et des difficultés pour avoir des prêts et les menaces d’aller sur les marchés privés avec des taux très élevés alors que la dette a atteint près de 100% du PIB.

C’est pourquoi , a-t-il ajouté on ne peut pas rester les bras croisés alors que le pays est entrain de sombrer, signalant qu’il est de leur devoir au sein de l’UGTT d’inviter toutes les composantes civiles, démocratiques qui ont foi dans le caractère civil de l’Etat, des valeurs de la République de l’égalité entre l’homme et la femme à l’exception de ceux qui ne croient pas à ces principes qui “blanchissent” le terrorisme et mènent des conquête à chaque fois dans un endroit.

Mesures gouvernementales contre le coronavirus 

Concernant les mesures prises par le gouvernement pour prévenir la vague de la pandémie , il a signalé qu’il tient compte de la gravité de la situation sanitaire , assurant la nécessité de trouver des solutions comme les dispositions sanitaires de prévention mais il faut aussi réaliser une approche alliant la préservation de la santé du Tunisien mais aussi les intérêts économiques et sociaux des citoyens.

Le syndicaliste a reconnu que ces mesures vont porter atteinte à diverses franges de la société tunisienne en particulier celles dont les activités accompagnent le mois du Ramadan et constituent une opportunité pour améliorer leurs revenus, signalant que les cafés, restaurants manèges et autres seront touchés de plein fouet.

Il a affirmé, à ce sujet, que l’Etat doit assumer ses responsabilités et accompagner avec des mesures en faveurs de ces franges.

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