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Tunisie [VIDEO]: Imed Ben Halima s’exprime sur l’affaire de l’agression policière à Sidi Hassine

L’avocat par ailleurs activiste politique, Imed Ben Halima est revenu sur l’affaire de l’agression policière à l’encontre d’un mineur à Sidi Hassine.

Mentalité de “corporatisme”:

Il a déclaré dans une vidéo diffusée sur sa page, que cet acte est non seulement « illégal » mais aussi « inhumain ».

Indiquant que le communiqué publié par le ministère de l’Intérieur s’avère plus dangereux que le crime en question car il a expliqué que le jeune était en état d’ivresse et s’est déshabillé tout seul.

Ben Halima a fait savoir qu’après la publication d’une seconde vidéo, le ministère a publié un autre communiqué.

« Ceci est plus grave que l’agression, car il révèle la mentalité de complicité d’un crime. Si les vidéos n’avaient pas été publiées, vous n’aurez pas changé de version (…) Les infractions pourraient être commises mais le plus important que la direction soit stricte quant à la sanction des contrevenants », a-t-il précisé.

Me. Ben Halima a dénoncé cette erreur communicationnelle qui renforce la culture du “corporatisme” et a incité les autorités à collecter les informations nécessaires avant de s’adresser à l’opinion publique pour ne pas diffuser des données mensongères.

« Avez-vous consulté le “VAR” pour changer de version? » leur a-t-il demandé, « Vous aurez du indiqué dans le premier communiqué que l’enquête est en cours » a-t-il poursuivi.

La violence est une culture:

Il n’est pas étonné de la survenance de cet incident, vu qu’ils sont issus de la société tunisienne caractérisé selon lui, par la récurrence du mauvais langage et l’insolence.

Dans le cadre de la culture de la violence, Monsieur Imed est revenu sur les menaces d’assassinat à l’encontre du président de l’ARP par ailleurs chef du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi.

A ce propos, il a estimé qu’il s’agit d’un règlement de comptes au sein du même parti, car les dirigeants ainsi que les partisans sont les seuls promoteurs de la culture de la violence et de l’assassinat en Tunisie.

« Nous n’avons pas été élevé selon le principe du respect de la loi ou du voisin ou du feu de la circulation, nous avons appris à être discipliné uniquement devant un agent de la police (…) Une fois ce citoyen devient policier, il n’a plus peur de personne et cela explique en grande partie les dépassements commis» a-t-il expliqué.

A ce titre, Me. Ben Halima a appelé à la réforme du secteur judiciaire et sécuritaire au niveau de leur relation avec le “citoyen”.

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