Société

Tunisie [Vidéo]: Journée mondiale de la Femme, l’Association des femmes démocrates à Sfax poursuit le combat pour l’égalité

A l’occasion de la Journée mondiale de la Femme, célébrée le 8 mars, la branche de l’Association des femmes démocratiques à Sfax a organisé lundi une conférence de presse pour dévoiler l’évolution de la condition de la Femme et appeler à la promotion de l’égalité et la lutte contre les violences faites aux femmes.

Dans une déclaration, la présidente de l’Association, Naama Nsiri, a affirmé lancer à travers la presse un cri d’alarme sur les conditions en détérioration de la femme Tunisie après la Constitution de 2014 où les articles 21 et 46 qui stipulent que c’est l’Etat qui est garant des acquis et de la femme et responsable de leur promotion, ne sont pas appliqués.

Elle a ajouté que c’est l’Etat qui violente la femme vu qu’elle subit les violences à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) , au niveau du Syndicat des journalistes tunisiens (SNJT) et les harcèlements sexuels dont sont victimes les journalistes femmes.

La présidente de l’Association a indiqué que ces violences sont pratiquées par le parti au pouvoir donc l’Etat, assurant que c’est l’Etat qui se livre aux arrestations ainsi que les violences dont sont victimes les activistes.

Elle a signalé qu’en cette journée du 8 mars Rania Amdouni et Warda Attig dont le procès est aujourd’hui, sont emprisonnées tandis qu’au niveau régionale une conseillère municipale subit la stigmatisation de la part du maire, alors qu’un membre de la Coalition Al Krama évoque les femmes célibataires.

Naama Nasri s’est demandée où est-ce qu’on va avec ces agressions perpétrées par des représentants de l’Etat qu’en dira-t-on des agissement des citoyens qui se livrent aux violence?

Elle a affirmé que le taux de violence contre la femme représente 76% , le taux des plaintes atteint 6%  alors que les femmes victimes de violences ne peuvent pas recouvrer leurs droits ni au niveau des postes de sécurité ou dans les tribunaux.

La présidence de l’Association des femmes démocrates a dénoncé l’impunité qui s’est érigée en règle dans la violence faite aux femme alors qu’elle devrait être l’exception, assurant que c’est à l’Etat d’oeuvre à appliquer la loi no 58.

Elle interpellé le président de la République Kaïs Saïed étant donné qu’il est le garant de la Constitution.

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