Société

Tunisie – VIDEO : Kaïs Saïed s’adresse au monde à travers NewYork Times

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce vendredi, des reporters du New York Times. Il leur a souhaité la bienvenue dans le pays des droits et des libertés.

Il leur a assuré qu’il ne leur accordait pas un entretien, mais qu’il veut passer, à travers eux, un message aux tunisiens et au monde entier, et démentir les allégations rapportées par certains médias, et pour révéler ce qui se passait en Tunisie, et ce qui l’a poussé à prendre ses dernières décisions.

Il a assuré que, malgré la crise actuelle, la Tunisie œuvre dans la cadre du respect et de la garantie des droits et libertés. Il a ajouté qu’il a pris ses décisions en se basant, intégralement, sur la constitution. Il a tenu à leur rappeler qu’il a enseigné le droit constitutionnel, durant trois décennies, et qu’il ne va pas renier ce qu’il a appris aux autres, pour devenir un dictateur comme l’en accusent certains. Il a, même, montré aux reporters une copie de la constitution américaine qu’il a, toujours enseigné à ses étudiants.

Saïed a expliqué que c’est pour préserver les institutions constitutionnelles du pays, qu’il a pris la décision de geler le parlement, où les députés ont tout fait pour piller le pays sur les dix ans passés.

Il a expliqué qu’il a pris ses décisions comme le stipule la constitution, et qu’il en a informé, au préalable, le chef du gouvernement et le président de l’ARP, en leur précisant qu’il allait appliquer l’article 80 de la constitution. Comment peut-on renverser la constitution en se basant sur la même constitution ?

Il a expliqué qu’il a du prendre des mesures exceptionnelles, comme cela se passe dans tous les pays. Il a rappelé aux reporters comment, même le sang a coulé au parlement, et comment ils validaient des lois pour couvrir les voleurs.

Saïed a répété à ses hôtes qu’il n’y a aucune crainte sur les libertés d’expression ou de pratiques politiques, et que ce n’est pas à cet âge qu’il allait devenir un dictateur.

Il a ajouté que ce sont les autres qui exercent la dictature en étant cachés derrière des textes de loi, et au nom d’une soi-disant démocratie. Ils ont volé aux tunisiens, des centaines de milliards.

Ce qui a été fait n’est pas un putsch. Çà a été fait dans le respect de la constitution.

Il a assuré détester la dictature, mais détester, aussi, qu’on frappe la Tunisie de l’intérieur, et qu’on la considère comme un butin qu’ils veulent se partager.

Il a pris, encore une fois l’exemple de la constitution américaine pour expliquer pourquoi il prônait le système de la gouvernance locale.

Il a assuré n’avoir ordonné aucune arrestation, seuls ont été arrêtés ceux qui ont des affaires en justice, ou des jugements.

Il a averti que certains dirigeants envisagent de descendre dans la rue et causer un bain de sang, assurant que son sens de responsabilité le pousse à empêcher cela.

Il a demandé aux reporters de transmettre ce message au peuple américain et à tous les peuples du monde, et de les rassurer que ce qu’il est en train de faire, c’est dans le but, justement, de préserver les libertés et les droits, et dans le cadre de la constitution.

Il leur a assuré qu’ils pourront travailler en toute liberté, en Tunisie, sans être inquiétés.

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