Concernant le rapport sur le drame de Amdoun, présenté devant la plénière du 1er juillet, Mabrouk Korchid a déclaré qu’il s’agissait d’un rapport classique.
Le député a expliqué qu’on n’avait pas besoin de tragédies, comme celle de Amdoun, pour bien diagnostiquer les problèmes relatifs aux accidents routiers. La Tunisie est, effectivement, en pole position en la matière, a-t-il ajouté.
Les solutions proposées aujourd’hui sont des solutions classiques. Il faut s’attaquer à la corruption qui commence dès l’appel d’offre, aux routes non conformes aux critères internationaux et à toute une culture qui néglige la question des accidents routiers, a-t-il estimé.
Le député a aussi rappelé que l’Etat doit exercer son rôle de contrôle, notamment sur les véhicules poids lourd. En effet, il est important que les chauffeurs de ces engins prennent des pauses régulières pour éviter de commettre des erreurs.
Pour ce qui est de l’affaire de conflit d’intérêt impliquant le Chef du gouvernement, le député a rappelé de la présomption de l’innocence dont jouit tout citoyen. Cependant, après les déclarations de Chawki Tabib, la situation semble plus sérieuse, a-t-il ajouté.
” Le chef du gouvernement doit prendre une décision de son propre gré et ne pas laisser le temps faire des choses parce que cela peut aggraver davantage la situation”, a-t-il lancé.
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