La députée, Leila Haddad du bloc parlementaire Démocratique a déploré que le traitement politique ait dominé dans l’affaire de suspicion de conflit d’intérêts dans laquelle est impliquée le chef du gouvernement, Elyès Fakhfekh.
Dans un entretien mardi sur Tunisienumérique, Leila Haddad a regretté que l’enthousiasme avec lequel le président de l’instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib, ne soit apparu que dans le cas de Fakhfekh.
Elle s’est demandé où était cet engagement et de cette volonté d’appliquer la loi dans les autres affaires judiciaires impliquant des responsables politique notamment du gouvernement précédent ou même du gouvernement Habib Jemli.
Selon elle, l’affaire a été transformée en un conflit politique, accusant Enahdha de vouloir exploiter la situation pour asseoir sa domination et s’approprier le gouvernement.
La députée a rappelé qu’Ennahdha veut élargir le gouvernement en faisant entrer coûte que coûte le parti Qalb Tounes pour éviter toute domination du bloc Démocratique.
Elle a estimé que le gouvernement a réussi et qu’il a prouvé jusqu’à présent, grâce à la victoire sur le Coronavirus qu’il peut réaliser de grandes choses.
Concernant le retrait de confiance du gouvernement, Leila Haddad a estimé qu’on n’ira pas jusqu’à là car Fakhfekh s’est engagé à démissionner s’il est prouvé qu’il est directement ou indirectement impliqué dans un cas de corruption ce qui signifie qu’il est sûr de son innocence.
La députée a indiqué qu’il faut au moins attendre jusqu’au mois d’août pour savoir ce qui va advenir du chef du gouvernement dans cette affaire, signalant qu’en tout état de cause Elyès Fakhfekh mettra en oeuvre son engagement de démissionner s’il est prouvé que ce qu’on lui reproche est vrai.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires