Le décès et les funérailles du président Béji Caïed Essebsi auront été une occasion pour l’armée tunisienne, dite « la grande muette » de donner une démonstration magistrale de son savoir-faire et de son professionnalisme.
C’est ainsi que le défunt président a été traité dans le prestigieux hôpital militaire principal d’instruction de Tunis. Une institution à renommée internationale. Alors que d’autres chefs d’Etats aurait sauté dans un jet, pour aller se faire soigner en Europe, Béji Caïed Essebsi a donné une entière confiance dans les compétences médicales et le dévouement de l’armée, de son armée.
Un dévouement magistralement incarné par le ministre de la défense, Abdelkarim zebidi qui aura été, durant les derniers jours de Béji Caïd Essebsi, son seul confident,et le seul en qui il avait confiance.
Abdelkarim Zebidi a su incarner la « force tranquille » et inébranlable, qui maîtrise tout, sans trop de bruit ni de théâtralisme. Cette force Tranquille qui donne du plaisir à contempler et qui rassure quant à l’avenir du pays. Une force tranquille qui a su encadrer l’armée et la préserver des guerres intestines qui secouent le pays.
Zebidi qui a si bien su incarner le dévouement, denrée devenue rare de nos jours, en accompagnant son « patron » durant son ultime épreuve. Une fois le chef décédé, Zebidi a tenu à le veiller et à ne pas le perdre de vue, jusqu’à ce qu’il l’ait remis à sa famille, avec la satisfaction du devoir accompli.
Par la suite, Zebidi a donné des ordres et ses troupes se sont, merveilleusement, exécutées. Ses soldats ont donné une leçon, en termes de discipline, de dévouement, d’ordre et de performance. Ils ont orchestré à merveille, les funérailles du président laissant les observateurs bouche bée, devant tant de contrôle.
Aujourd’hui, la grande muette a parlé et son patron s’est distingué, mais sans jamais prononcer un mot.
Bravo à nos soldats et mille respects à Abdelkarim Zebidi, un type de la trempe des hommes d’Etat !
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