Un certain nombre de Tunisiens ont confié à Tunisienumerique aujourd’hui, mercredi 15 décembre 2021 à l’Avenue Habib Bourguiba qu’ils soutiennent les décisions prises par le président de la République, Kais Saied, avant-hier 13 décembre, qui consistaient principalement à la poursuite de la suspension du Parlement, les réformes constitutionnelles et leur soumission à un référendum ainsi que l’organisation des élections législatives anticipées le 17 décembre 2022.
Certains ont déclaré que tout le monde revendiquait au Président de la République la prise de mesures à l’occasion de l’anniversaire de la révolution tunisienne, et aujourd’hui ils doivent le soutenir pour éliminer la corruption et les corrompus, considérant que ces réformes demandent un peu de temps, mais de toute façon il n’est plus question de revenir au système avant le 25 juillet.
Nombre d’entre eux ont été également étonnés du discours du Président de la République dans tous ses allocutions la dominance de l’aspect politique et l’absence de l’aspect économique, ce qui est très important pour la Tunisie, surtout au stade actuel, et également important pour la jeunesse tunisienne, contente, au début, de la Révolution et des procédures du 25 juillet, mais n’a finalement rien obtenu.
En revanche, Tunisie numérique a posé aux mêmes personnes une question sur les réformes proposées par le gouvernement de Najla Bouden à l’UGTT, que Noureddine Taboubi a annoncé hier lors d’un congrès régional du syndicat dans le gouvernorat de Sfax, telles que la réduction et le gel des salaires pendant 5 ans.
Il y avait un consensus total sur le fait que le citoyen tunisien vit aujourd’hui dans des conditions sociales très difficiles, notamment après la forte hausse des prix et la détérioration du pouvoir d’achat et du niveau des services disponibles.
Par conséquent, il est hors de question de compromettre son salaire ou ses moyens de subsistance quotidiens, ou encore de lever les subventions sur les produits de base.
De ce fait, certains interlocuteurs ont appelé Saied à sanctionner les hommes d’affaires corrompus qu’à se prendre au peuple pillé et appauvri.
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