Le ministre des Technologies de la communication et ministre de l’Agriculture par intérim, Fadhel Kraiem a effectué une visite, samedi 27 février 2021 à Béja pour le projet d’un Centre de technologie dans la ville.
Dans une déclaration à la presse, il a affirmé que l’idée du projet a débuté en 2017, assurant que le premier centre a été réalisé à Siliana sur les 10 prévus dans les régions intérieures.
Le ministre a souligné que le centre de technologie vise à promouvoir le développement et les activités économiques dans les régions intérieures, assurant que le premier a été réalisé à Siliana en 2019 tandis que Béja s’apprête à l’inauguration du deuxième.
Il a précisé qu’il faut trois à quatre ans pour la parachever les 10 centres, signalant toutefois, que trois ou quatre seront prêts d’ici l’année prochaine, dont un à Djerba.
Fadhel Kraiem a dévoilé qu’il existe un plan qui est réalisé par la Fondation tunisienne pour le développement, une organisation de la société civile qui fournit de grands efforts en collaboration et le soutien de l’Union européenne.
Concernant l’apport de ces centres, il a signalé qu’il s’agit de donner une formation complémentaire aux diplômés du supérieur, en particulier ceux de l’IGET, dans les spécialités de la technologie de la communication, assurant qu’il vise à parer au fait que ces diplômés restent deux à trois ans en chômage.
Il a ajouté aussi que ces formations dans de multiples spécialités les préparent au marché de l’emploi, indiquant qu’à Siliana 75% de ceux qui n’avaient pas eu d’emploi ont pu être recrutés.
En outre, plusieurs sociétés de communication ont décidé d’investir à Siliana lorsqu’elles ont vu qu’il existe des cadres formés prêt à l’emploi.
Ainsi, l’objectif de ce centre est de promouvoir la création d’emploi et le recrutement des jeunes.
Evoquant la crise de l’ammonitrate, le ministre de l’Agriculture par intérim a reconnu que cela représente un problème, réfutant que ses incidences vont causer 30% de la perte de la récolte céréalière cette année.
Il a rappelé que le besoin annuel en ammonitrate du pays est de 200.000 tonnes, précisant que cette année le pays n’a pas pu les produire en intégralité, mais seulement 140.000 tonnes alors que 60.000 tonnes seront importés.
Le ministre a indiqué également que la situation actuelle fait état de la distribution de 122.000 tonnes et demi, assurant qu’en comparaison à l’année dernière à la même période, 136.000 tonnes ont été distribuées ce qui fait qu’il manque 10% par rapport à l’année passée.
Il a souligné que le ministère a réalisé jusqu’à présent 90% de ce qui a été fait l’année dernière, avouant qu’il at débuté tardivement mais qu’il tente d’accélérer la production.
Il a ajouté que la production se poursuivait, signalant que l’usine de Gabès continue à travailler en plus de l’importation de 40.000 tonnes ce qui faut qu’il ne reste que 20.000 tonnes à importer.
A cet égard, Fadhel Kraiem a précisé que sur la quantité importée 36.000 tonnes ont été distribuées et il ne reste que 4.000 tonnes, affirmant qu’il comptait sur la production locale avec un rythme de production de 8.000 tonnes par jour.
Il a réitéré qu’on ne peut pas dire que la récolte cette année est menacée étant donné que 90% des besoins en ammonitrate ont été déjà distribués.
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