Le syndicat des industriels du livre scolaire et des cahiers a attaqué le ministre de l’éducation et l’a accusé de couvrir de graves opérations de malversations financières, au sein de ses administrations.
Ces propos ont été tenus par le président de la chambre syndicale de ces industriels, à propos des dernières déclarations du ministre, concernant l’octroi du marché de l’impression des manuels scolaires tunisiens à un imprimeur turc. Il a assuré que le ministre a induit l’opinion publique en erreur, en affirmant que le prix proposé par l’imprimeur turc état de loin moins élevé que celui des industriels tunisiens. Il a expliqué que le problème résulte d’une manipulation inexpliquée du directeur du centre national pédagogique, qui a changé le cahier de charges de l’impression des manuels, de façon à faire grimper les prix. Il a ajouté, que, par ailleurs, les prix proposés par les industriels nationaux restent, malgré tout, et contrairement aux déclarations du ministre, inférieurs à ceux proposés par les turcs. Si on compte les taxes dont sont exonérés les étrangers. Et ce, sans compter que la loi donne une préférence et une priorité aux producteurs locaux même à des prix dépassant de 10% les prix des concurrents étrangers
Le président du syndicat a demandé au ministre d’être impartial, et de ne pas prendre la défense de ses administrés, alors même qu’ils sont coupables de malversations. Il a affirmé que les responsables de cette affaire sont mus par des considérations personnelles financières politiques ou autres.
Il a ajouté que le syndicat a interjeté appel à l’issue de l’appel d’offres, et entend recouvrer ses droits.
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