Tunisienumerique est allée à la rencontre des tunisiens et de quelques touristes, à deux pas du lieu de l’attentat suicide d’hier, pour recueillir les sentiments des citoyens, le lendemain d’une journée, pour le moins qu’on puisse dire, peu ordinaire.
En effet, avec une série d’attentats terroristes et, surtout, les rumeurs du décès du président de la République, on ne peut pas dire que la journée était banale.
Sur l’avenue Bourguiba, le premier constat est que les tunisiens se sont réapproprier les lieux et vaquent à leurs occupations habituelles, comme si de rien n’était.
Par rapport aux attentats, ce qui attire l’attention c’est que les tunisiens sont d’accord pour dire que ces quelques pétard, par ci, par là, ne les impressionnaient plus et qu’ils ont appris à vivre avec. Certains ajoutent que ces attentats renforcent, plutôt le sentiment de patriotisme du tunisien et le pousse à répondre positivement à ces défis, en reconstruisant, encore et toujours, ce que les autres veulent casser.
Toutefois, l’inquiétude était aussi au rendez-vous, lors de notre micro-trottoir. C’est plutôt, par rapport aux rumeurs concernant l’état de santé du président de la République, mais surtout, à cause de la réaction honteuse de la classe politique qui s’est mise à se chamailler pour l’héritage, avec les différentes interprétations de la Constitution, chacun voulant la lire du point de vue qui l’arrange.
En résumé, un micro-trottoir qui montre, encore une fois, que le peuple est bien plus mature et plus sage que la classe politique censée le diriger.
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