Les professeurs suppléants à Béja ont organisé mardi, à l’instar de leurs collègues dans l’ensemble du pays, un rassemblement de protestation, au siège de la délégation régionale pour demander l’actualisation des bases de données des professeurs.
Les protestataires ont dénoncé le fait qu’ils ne soient pas inscrits dans la base aux côtés de leurs collègues après plus de cinq années de travail.
Ils ont fustigé la politique de travail précaire adoptée par le ministère de l’Education, assurant que cette situation perdure depuis 13 ans.
Selon eux il n’existe ni intégration, ni titularisation ni feuille de route pour les recruter au ministère, alors que leur camarades instituteurs ont adopté un système de recrutement par vague avec un calendrier précis.
Outre la titularisation, les professeur demandent la prolongation de la durée du contrat pour couvrir 12 mois au lieu de neuf, déplorant qu’on fasse des prélèvements sur leurs salaires sans leur permettre de bénéficier des couvertures sociales et de l’accès aux soins.
Il sont dénoncé leurs conditions de travail dans des endroits reculés qu’ils ont les seuls à accepter, obligés de prendre le transport rural à plusieurs reprises pour rejoindre leur lieu de travail bien qu’ils ne bénéficient pas de la couverture sanitaire.
Enfin, les professeurs revendiquent le payement de leurs arriérés de salaires, affirmant que depuis l’année dernière ils n’ont perçu aucun sou du ministère de l’Education.
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