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Tunisie [Vidéo]: Les propriétaires des étals à l’entrée de la Médina de Sfax, se défendent contre les accusations à leur encontre

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Les commerçants ambulants installés aux entrées de la vieille Médina de Sfax, se sont insurgés contre les termes d’étals sauvages et vendeurs illégaux”, assurant disposer d’autorisations en bonne et due forme.

Dans une réponse à Tunisienumérique, vendredi 19 février 2021, une vendeuse a affirmé qu’ils ne font pas la concurrence aux commerçants et artisans à l’intérieur de la Médina et ne vendent ni chaussures ni sacs.

Elle a ajouté qu’ils ne sont pas responsables des vols qui peuvent advenir de la part de certains individus, étant donné que tous ceux qui travaillent sur place tentent de gagner leur pain pour subvenir aux besoins de leurs familles et ce sont des gens de bonne réputation.

Selon cette vendeuse, le manque de visiteurs et de clients s’explique par les commerces ouverts à la périphérie de la vile sur la Route de Gabès où les commerçants ne respectent ni le confinement ni le couvre-feu et vendent tout, signalant qu’eux-mêmes souffrent de manque de clients.

Elle a reconnu l’existence de vendeurs sans autorisations qui gênent aussi les autres commerçants , assurant qu’elle soutient le fait que chacun respecte l’espace qui lui est réservé.

La problématique qui se pose pour le bureau régional de l’UTICA a Sfax est que ces vendeurs s’organisent en se mettent dans la légalité et en respectant la transparence sur l’origine des marchandises qu’ils vendent.

Là aussi, elle a exprimé son approbation pour organiser les commerçants, faisant part de son désir d’adhérer à la CNSS et d’avoir des prestations sociales pour pouvoir bénéficier d’une retraite un jour.

D’autres commerçants ont déploré que le problème soit à chaque fois posé, répétant qu’ils sont eux-mêmes victimes de la morosité du marché, en raison de la pandémie du coronavirus.

Une vendeuse a fait part des difficultés sociales qu’elle rencontre étant donné qu’elle est la seule à subvenir aux besoins des ses enfants, dénonçant que cela fait 18 ans qu’elle exerce ce métier, mais qu’elle n’a pas obtenu d’autorisation tandis que d’autres, venus après elle ont reçu des autorisations et travaillent dans la légalité.

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Publié par
Mourad S