Société

Tunisie – VIDEO : Mechichi veut comprendre pourquoi ce manque d’oxygène : Il devrait regarder de « ce côté » !

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Le chef du gouvernement qui préside, en ce moment, même, la réunion de la cellule de crise concernant la situation critique des stocks d’oxygène, a fait part de sa désolation et de son mécontentement qu’on soit arrivé à de telles situations. Il a ajouté qu’il est inconcevable qu’on en arrive à six heures de stock d’oxygène dans plusieurs hôpitaux. Précisant qu’il est en train de naviguer à l’aveugle, vu qu’il ne sait, même, pas si les chiffres qu’on lui annonce sont les bons.

Mechichi a annoncé à l’assistance que le but de la réunion est de connaitre la réalité de la situation à cet instant même, et d’étudier les raisons de ce manque, ainsi que les moyens d’y remédier, pour ne plus se retrouver dans de telles situations qui préludent à de véritables catastrophes.

Mechichi est en train de se poser et de poser des questions pour essayer de comprendre. Or, parmi l’assistance, et même parmi ses plus proches collaborateurs, personne n’a eu la correction, ou l’audace de lui indiquer la direction dans laquelle il devrait regarder, ni les bonnes questions à se poser.

Le chef du gouvernement devrait, par exemple demander à son ministre, qui a refusé que l’Algérie nous livre plus d’oxygène, sous prétexte qu’on n’en avait pas besoin, pour le moment ?

Il devrait, aussi, et surtout, se poser la question de savoir, pourquoi les sociétés productrices d’oxygène médical tournent au ralenti, et qu’elles fonctionnent avec des effectifs réduits ?

Il devrait, aussi se demander qui sont ces gens qui abordent les citoyens ou, même, les établissements, en manque d’oxygène, devant les dépôts de telle ou telle société, pour leur proposer des bonbonnes d’oxygène à prix fort (une sorte de marché noir, à en croire certains témoignages).

Enfin, et, toujours, à titre d’exemple, Mechichi devrait se demander à qui profite cette situation, et essayer d’évaluer le nouveau marché qui s’offre aux importateurs de concentrateurs, en en livrant aux hôpitaux, alors que leur marché se réduisait à l’usage domestique de ce fluide. Une manne considérable et « providentielle », due au manque d’oxygène dans les stocks des hôpitaux, qui tombe, on ne peut plus, à pic, pour donner un sacré coup de pouce à leur commerce ?

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Publié par
Saber .