Un PLF qui tient du miracle :
Le député à l’ARP du bloc de Tahya Tounes, Mehdi ben Gharbia, a tenu, au début de son intervention, lors de la discussion du PLF et du budget de l’Etat de 2020, à remercier et à féliciter le ministre des finances et les cadres qui l’accompagnaient, pour le projet de PLF présenté à leur étude. Il a, en effet, jugé ce projet comme relevant du miracle, puisqu’il arrive, malgré les contraintes que tout le monde connait, à instaurer un certain équilibre entre les recettes de l’Etat et ses dépenses, tout en veillant à respecter les attentes du peuple.
Il a tenu à mettre en exergue les chiffres positifs, obtenus par le gouvernement sortant, que d’aucuns cherchent à occulter, comme la baisse du déficit, l’amélioration du taux de change du dinar, la régression du déficit de la balance commerciale et la baisse de l’endettement extérieur.
Les attentes des tunisiens :
Mehdi Ben Gharbia a, néanmoins, concédé que le PLF de 2020, malgré tous ses points positifs, ne va pas pouvoir changer la réalité du vécu des tunisiens, à cause notamment des charges qui restent anormalement élevées, comme la charge salariale qui demeure parmi les plus élevées du monde, avec un taux de plus de 15% du PIB.
Il a assuré qu’il ne va pas être aisé de répondre aux attentes des tunisiens tels qu’exprimés lors des dernières élections et qui sont :
Donc le vrai problème qui s’impose et la vraie question qu’on doit se poser, c’est d’où va-t-on pouvoir ramener ces fonds qui manquent ? Sachant qu’on ne peut plus s’endetter et qu’on ne peut plus augmenter la fiscalité pour épargner les entreprises de charges supplémentaires.
Les solutions et les réformes qui s’imposent
Ben Gharbia a assuré que le gouvernement avait proposé de nombreuses réformes pour trouver des solutions à cette situation. Des réformes qui n’ont jamais vu le jour, pour des raisons, surtout politiques. Aucun parti ne voulant endosser des responsabilités de peur des échéances électorales. Il a ajouté, que maintenant qu’on est parti pour une période politique de cinq ans, il faudrait avoir le courage d’entamer ces réformes, seules en mesure de sauver la situation du pays. Ces réformes, a précisé Ben Gharbia requièrent la collaboration de toutes les parties, aussi bien politiques, que la société civile, les organisations nationales et les bailleurs de fonds. Chacun faisant un effort de son côté, pour pouvoir répondre aux attentes du peuple.
Il a proposé, entre autres solutions :
Laissez un commentaire