Le candidat Mohsen Marzouk, était, ce dimanche, en campagne à Sfax où il a prononcé un discours qu’il a entamé en rappelant son appartenance à la ville et son historique de militant à l’intérieur de ses murs.
Mohsen Marzouk s’est ensuite essayé à un périlleux exercice de funambule, en marchant sur la corde raide du régionalisme, pour revendiquer une sorte d’auto-détermination pour la région de Sfax, tout en assurant être partisan du contraire.
Il a revendiqué à la région le droit de gouverner et de ne plus se contenter d’être une source de richesse pour que les autres les gouvernent, comme il a revendiqué pour chaque région, le droit de veiller à ses propres intérêts.
Ensuite, Marzouk s’est attaqué aux opportunistes, les lobbyistes qui soutiennent les gens au pouvoir, ni pour l’intérêt du pays ni pour celui d’une région, mais pour leur propre intérêt. Il a, à cette occasion, critiqué le fait que des personnalités influentes et des hommes d’affaires de Sfax, soutiennent les candidatures d’autres personnes qui « n’aiment ni Sfax ni les sfaxiens ».
Il a attiré l’attention de l’assistance sur le fait que les élections ne sont pas un combat entre les candidats, Il a assuré que s’il y a quelqu’un risquait de perdre c’est le peuple qui pourrait être le grand perdant, en ne sachant pas choisir le bon candidat.
Marzouk a conclu en mettant en exergue ce qu’il considère comme ses atouts, en affirmant que la Tunisie a besoin d’un président fort, intelligent, courageux et qui sache s’exprimer mieux que les autres.
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