Le président du parti “la coalition nationale”, Neji Jalloul a confié, ce mardi, lors d’un entretien exclusif avec TunisieNumerique, les ébauches du plan de repêchage et de relance économique, proposé par son parti.
Il a, entre autres solution, proposé de confier certains ministères à l’armée, à l’instar des ministères de l’équipement, des domaines de l’Etat et de l’agriculture. Il a expliqué que ces ministères rongés par les malversation et la corruption, ne peuvent être gérés que par des militaires, pour mettre un terme à ces agissements.
Il a, par ailleurs, préconisé, de refaire la division du pays, en quatre ou cinq districts, de façon à ce que chacun d’entre eux ait un accès à la mer et une frontière terrestre à l’ouest. Ceci permettrait, selon lui, d’assurer une certaines égalité entre les différentes régions du pays, et de dépasser les problèmes d’inégalité et de zones d’ombre.
Pour compléter cette nouvelle structure, Jalloul conseille d’ériger une nouvelle capitale au pays, comme cela a été le cas au Brésil et ailleurs. Ce qui permettrait de créer des milliers de nouveaux postes d’emploi et un nouveau centre de dynamique. Il préconise la zone entre Kairouan et Sousse, comme emplacement de cette nouvelle capitale.
Concernant les sources de financement, Jalloul propose d’absorber les milliards du marché parallèle, et ce, dans le cadre d’une loi d’amnistie, qui permettrait de récupérer tout cet argent qui circule entre les mains d’une douzaine de parrains qui contrôlent toute l’économie parallèle dans le pays.
Jalloul a, aussi, préconisé de confier la réhabilitation des terres domaniales à l’armée, pour quelques années, le temps d’en améliorer le rendement, et d’abandonner le système des autorisations pour celui des cahiers de charges.
Concernant l’industrie, Jalloul propose d’investir dans de nouveaux domaines, qui font la richesse de la Tunisie, comme les industries autour du sel, des olives, des figues de barbarie, des îles…
Pour les partenariats étrangers, Jalloul propose de voir du côté de nouveaux partenaires et investisseurs, à l’instar de la Chine.
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