Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT),Noureddine Taboubi a déploré la situation prévalant actuellement dans le pays , se demandant quel héritage en terme d’infrastructures de base dans les secteurs de l’éducation et de la santé léguer aux génération futures.
Intervenant samedi 27 février 2021 à Béja lors de la cérémonie d’inauguration d’un Cente de technologie par le chef du gouvernement, Noureddine Taboubi, a appelé à abandonner les tiraillement et à se tourner vers la construction de la Tunisie.
Il plaidé pour l’unité afin de relever les défis de la construction, de l’éradication de la pauvreté, de la marginalisation et autres, assurant que lorsque les Tunisiens décident de relever les défis ils peuvent le faire.
Le patron de la centrale syndicale a dénoncé la stigmatisation et la différenciation avec le régionalisme et l’apparition du clanisme après sa disparition, soulignant que quelconque richesses sur le sol tunisiens de l’extrême nord à l’extrême sud appartient aux Tunisiens.
Taboubi a salué l’action des associations et organisations de la société civile , signalant qu’avant la révolution il y’avait 6000 associations alors qu’elles sont aujourd’hui au nombre de 23.000 qui s’acquittant la plupart de leurs missions et épaulent les efforts de l’Etat.
Il a ajouté que certaines fondations lorsqu’elles font preuve de transparence et d’efficacité dans la gestion , sont soutenues par les donateurs ce qui donne des résultats que nous voyons aujourd’hui.
Le secrétaire général de l’UGTT a salué la création des centres de technologie , soulignant qu’ils permettent de redonner l’espoir aux jeunes diplômés qui n’ont pas encore une idée sur le marché de l’emploi, affirmant qu’après Siliana et Béja aujourd’hui et demain le Kef , c’est un programme de création de 10 centres au niveau national qui sera mis en oeuvre.
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