Les ouvriers de chantiers temporaires à Béja ont organisé, mercredi, une nouvelle manifestation de protestation pour réclamer la régularisation de leur situation.
Ils ont dénoncé le fait qu’on les paye sur la base de 20 jours de travail par mois pour 300 dinars, estimant que ce salaire ne suffit pas à couvrir les besoins de leurs familles.
Les protestataires ont déploré de ne pas être titularisés, précisant que sur les 1600 ouvriers de chantiers dans la région, seuls cinq ont été régularisés.
Ils ont rappelé que certains travaillent depuis plus de 10 ans et n’ont toujours pas été intégrés dans leur profession.
Les manifestants ont menacé, par ailleurs, d’escalade si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
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