La cité Etthadhemen a vécu mardi soir une nouvelle nuit de violents affrontements entre forces de sécurité et jeunes habitants du quartier qui se sont prolongés jusqu’aux premières lueurs de la journée.
Une nouvelle nuit qui s’ajoute à une série de violences nocturnes alimentées par des jeunes sans revendications précises à part celle de casser, incendier et cambrioler les magasins, commerces et institutions comme les agences de la Poste et des banques.
Recourant aux mêmes méthodes érigées en système, ils brûlent des déchets et barrent les routes avec les objets hétéroclites, avant de procéder à des jets de pierres en direction des unités des forces de l’ordre venues sécuriser et préserver l’ordre public.
En réaction, les sécuritaires tentent de les disperser, en utilisant les grenades lacrymogènes.
Mais les jeunes sont de plus en plus organisés et planifient leurs attaques, se fondant dans les ruelles adjacentes pour disperser l’effort des sécuritaires avant de revenir à la charge.
Des riverains des zones des affrontements sur l’avenue Ibn Khaldoun victimes des émanations du gaz lacrymogène tentent d’apaiser la situation en menant une médiation auprès des deux camps.
Ce n’est qu’après l’arrivée d’importants renforts que la situation a pu se clamer et la tension baisser d’un cran.
Combien de temps durera ce manège? Allons-nous encore vivre une nouvelle nuit blanche d’émeutes organisées par des bandes de casseurs motivés essentiellement par le souci de piller les commerces situé dans ce quartiers?
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