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Tunisie [Vidéo]: Projet du code des eaux, précisions du président de l’UTAP à Béja

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Le président de la section régionale de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) à Béja, Chokri Dejbi s’est félicité samedi que la Commission de l’agriculture de l’ARP se déplace à l’intérieur du pays pour entamer des discussions sur le projet de code des eaux.

Dans une déclaration en marge de la Conférence régionale sur le projet du code des eaux, Chokri Dejbi a précisé que ce code n’a pas été révisé depuis 1975 et n’est plus conforme aux exigences de l’époque ni dans la protection de la propriété publique ni dans la rationalisation de la gestion des eaux.

Il a indiqué que l’UTAP de Béja, tout en faisant le suivi du projet du code, a des réserves sur son contenu, vu que Béja dispose de plus de 50% des potentialités en eaux courante ce qui lui octroi le droit d’avoir une part dans la gestion de cette ressource.

Le responsable syndicale a déploré qu’on se contente uniquement d’évoquer la solidarité entre régions dans le projet du code des eaux.

Il a fait part de grief de l’UTAP de Béja sur le volet de la rationalisation car le code des eaux instituant une gestion parallèle par le ministère de l’Agriculture ainsi que le non règlement de la question des groupement hydraulique qui font face à des difficultés financières.

Concernant le projet du code des eaux, il a signalé qu”il est composé de 7 chapitres dont des dispositions générales donnent des définitions sur la propriété publique des eaux pour s’ouvrir sur des sections relatives à l’assainissement, l’irrigation, l’eau potable, la rationalisation de la gestion des eaux en particulier les mécanismes de gestion avec un ministre des eaux avec un Conseil suprême nationale des eaux et des comités de surveillance, ainsi qu’une proposition de décentralisation avec la création de comités régionaux des eaux.

Le code des eaux a trait aussi aux infractions ou aux dangers auxquels sont exposés les eaux d’autant plus qu’on se dirige vers des années de sécheresse et il existe une baisse du niveau des eaux, a annoncé Chokri Dejbi qui précise l’existence de questions pénales relatives aux sanctions pour atteinte à la propriété publique des eaux ou aux eaux de ruissellement ou à ceux des oueds.

Selon lui, le code des eaux n’institue pas de politique hydraulique dans le pays, mais porte sur des dispositions sur la propriété publique des eaux.

 

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Publié par
Mourad S