Une vidéo diffusée par une radio privée et partagée par plusieurs sites d’information, ainsi que par des milliers de personnes, met en scène une ressortissante tunisienne, revenue la nuit dernière d’Istanbul et confinée avec des centaines d’autres personnes, en quarantaine, dans un établissement de nature non précisée, à Chott Mariem, près de Sousse.
La dame en question déplore les conditions d’hébergement et l’absence totale de respect des règles d’hygiène et de confinement de la part des responsables du centre, de même que les résidents qui y ont été hébergés.
La dame dit que les gens hébergés dans ce centre sont laissés sans soins, sans produits de toilette et sans nourriture. Ils sont logés à plusieurs par chambre, dans une promiscuité dangereuse.
Si la véracité des déclarations de cette dame restent largement discutés entre ceux qui pensent qu’elle dépeint une triste vérité et ceux qui disant qu’elle exagère, quand ils ne vont pas jusqu’à qualifier ces déclarations de mensonges, il n’en demeure pas moins nécessaire que les autorités réagissent et évitent de jouer à l’autruche. Car des vidéos pareilles sont capables de détruire tout ce qui a été bâti en matière de stratégie de lutte contre l’épidémie. Une intervention des autorités avec un reportage vidéo sur place s’impose, pour vérifier ce qui a été annoncé et agir en conséquence.
Si la situation dépeinte par la dame est réelle, il va falloir remédier à ces insuffisances de manière immédiate et s’il s’agit de mensonges, il faudra donner une idée précise de la réalité des choses, avec des images vidéo, s’il le faut, pour calmer les esprits et mettre un terme aux surenchères. A la rigueur, il faudra sévir contre ces personnes, si jamais elles se rendent capables de véhiculer des mensonges pour déstabiliser l’Etat dans ces circonstances délicates.
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