Le président de la République, Kaïs Saïed, a abordé, ce lundi, lors de l’entretien qu’il a accordé aux représentants de la magistrature, le sujet d’un certain expert en économie, contre lequel il était, visiblement, furieux.
Il était excédé que ce monsieur soit présenté comme un grand expert de l’économie et des finances, alors que, pour lui, il n’est qu’un grand voleur, dont la place est en prison. Il pestait contre le fait qu’on prétende que ce monsieur serait capable de sauver le pays de sa crise économique, et qu’il soit en train, justement, de proposer à qui voulait l’entendre, des solutions.
Kaïs Saïed a assuré que ce monsieur est un voleur, et qu’il a eu affaire avec la justice, pour des affaires de malversation financière, mais qu’il a, « malheureusement », fini par obtenir, on ne sait de quelle manière, un non-lieu de la cour de cassation.
Kaïs Saïed était tellement en colère à l’encontre de ce monsieur, qu’il s’est permis d’attaquer la justice qui l’avait innocenté, la qualifiant de justice aux ordres des lobbies.
Mais pourquoi, donc, tant de colère et tant de rancœur, à l’encontre de ce monsieur, dont le seul tort a été de proposer des solutions pour sortir le pays de la crise et d’être considéré par les observateurs comme un potentiel sauveur du pays ?
Ne dirait-on pas que ce monsieur a remué le couteau dans la plaie de Kaïs Saïed, dans la mesure où il s’est illustré dans le domaine vital de l’économie, domaine où Kaïs Saïed, de même que son équipe gouvernementale, d’ailleurs, a de certaines limites ? Une différence qui risquerait d’être cruciale en cas de comparaison entre les deux hommes, et qui risque de lui valoir le soutien de tous les tunisiens qui souffrent des conséquences de la crise économique et sociale !
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