Le Secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri a reproché au chef du gouvernement, Elyès Fakhfekh d’avoir omis dans son discours devant l’ARP, à l’occasion des 100 premiers jours du gouvernement, les aspects sociaux de la vie des Tunisiens.
Il a souligné, dans une déclaration samedi à la presse à Sfax où se tenait une réunion extraordinaire de l’Instance administrative de l’UGTT, que Fakhfekh n’a pas dévoilé de mesures en faveur des catégories sociales démunies, dont les travailleurs.
Sami Tahri a dénoncé, à ce sujet, les mesures à l’encontre des fonctionnaires, selon les fuites et les décrets dans les circulaires du gouvernement, soulignant que la centrale syndicale rejette entièrement ces décisions unilatérales et n’acceptera pas qu’on touche aux droits de ses affiliés.
Il a affirmé, en outre, que l’UGTT attend une plus grande précision sur le programme économique pour formuler une réaction, précisant que ce qui a été dit à l’ARP est à l’état de généralités.
Evoquant le but de la réunion de l’Instance administrative de l’UGTT à Sfax pour la deuxième fois dans son histoire, le Secrétaire général adjoint de l’Union a précisé qu’elle s’articulera autour des violations et campagnes d’atteinte contre les syndicalistes.
Il a fustigé l’existence de parties politiques, qu’il n’a pas nommées, qui veulent porter atteinte aux syndicalistes et à l’UGTT, rappelant l’affaire des syndicalistes de l’hôpital Hédi Chaker à Sfax qui sont toujours emprisonnés depuis deux mois. Selon lui, elle est entachée de motivations politiques.
Sami Tahri a critiqué la volonté de frapper l’action syndicale qui est garantie par la constitution, dévoilant que l’UGTT ne manquera pas de signaler à l’Organisation internationale du travail, le traitement réservé aux syndicalistes en Tunisie.
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