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Tunisie – VIDEO : Yassine Brahim à Sousse : La grande part de responsabilité dans les crises actuelles incombent au gouvernement

Le parti Afek Tounes a tenu ce vendredi, à Sousse, une conférence en rapport avec la réforme des caisses sociales. Conférence à laquelle a assisté Yassine Brahim, président du parti qui a bien voulu répondre aux sollicitations des journalistes présents sur place.

Concernant la décision de la BCT d’opérer un audit sur les comptes bancaires d’Ennahdha, Yassine Brahim a annoncé “que cette mesure a été demandée par la Cour des comptes qui a demandé à vérifier les finances des partis. Il fallait commencer par les grands partis à grands budgets. Quant à Afek Tounes, nous n’avons rien à cacher et nos comptes et notre trésorerie ont été rendus publics, à la disposition de tout le monde.”

Concernant le supposé coup d’Etat dévoilé par Slim Riahi, il a déclaré qu’il n’y avait réellement, pas grand-chose derrière ces accusations, ajoutant qu’il y a eu un renversement, c’est vrai, mais en matière d’éthique et de règles du comportement en politique. Car “quand quelqu’un se retourne contre son bienfaiteur et le président de son parti et qui l’a désigné là où il est… Oui là, on peut dire qu’il ya eu renversement.”

Par rapport à la sortie de la région de Sousse du giron du parti pour rejoindre la nouvelle formation politique de Youssef chahed, Brahim a rétorqué que ce n’est pas aussi grave qu’on a voulu le présenter et qu’il s’agit de la « défaillance » d’un député et de quelques membres de bureaux locaux de la région de Sousse, sans plus… “Le reste de la région demeure toujours affilié aux idées du parti, et le parti se porte bien, rien qu’à voir la présence d’aujourd’hui”, a-t-il fait remarquer. Il a précisé que, malgré tout, le parti persiste dans sa position d’opposition à ce gouvernement qui a détérioré les conditions de vie des tunisiens.

Concernant la crise entre le gouvernement et l’UGTT, il a déploré que la situation soit devenue très grave, surtout en ce qui concerne le secteur de l’éducation. Il faut trouver une sortie immédiate à la crise et c’est la responsabilité du gouvernement en premier lieu, puis du syndicat qui doit être plus flexible dans ses pourparlers. Quant aux négociation salariales de la fonction publique, Yassine Brahim a ajouté que la faute revient toujours au gouvernement qui n’a pas su négocier ses accords avec le FMI et s’est trouvé lié à des conditions incompatibles avec la réalité de la vie du tunisien qui n’en peut plus avec l’inflation des prix.

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