Le responsable local du croissant rouge tunisien à Zarzis a déclaré à la correspondante de Tunisienumerique à Zarzis, que le bureau local de l’organisation a été contraint de suspendre toutes ses activités au profit des immigrants et des demandeurs d’asile qui résident dans la ville, essentiellement, dans deux foyers loués par le CRT et dont le nombre dépasse les 450 personnes.
Le responsable a expliqué que le bureau local a été dans l’obligation de prendre cette douloureuse décision, par manque de moyens matériels et financiers qui leur auraient permis de répondre aux besoins des immigrants. Il a ajouté que la rupture de la convention de la part du haut comité des réfugiés des Nations Unies avec le bureau national du croissant rouge tunisien, les a privés de toute source de financement.
Une situation qui, en plus du fait qu’elle soit devenue critique, est des plus honteuse. Elle donne une bien piètre image de la Tunisie et de sa société civile. Sans oublier que la situation explosive en Libye risque de dégénérer d’un jour à l’autre, entrainant un flux important d’immigrants dans la zone.
Le tout est dû à une mauvaise gestion manifeste de la part de la direction du bureau national du croissant rouge, qui a découragé toutes les organisations mondiales et instances onusiennes, de pouvoir collaborer avec lui.
La situation devrait susciter plus d’intérêt de la part des autorités, car le Croissant Rouge Tunisien n’a jamais été la propriété de qui que ce soit. Son mauvais fonctionnement pourrait avoir de terribles retombées sur la Tunisie, notamment, sur sa sécurité.
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