Tunisie – VIDEOS : Les médecins, l’élite scientifique et culturelle soutiennent le candidat Abdelkarim Zbidi

Partager

A quelques heures du scrutin, il semble que le candidat Abdelkarim Zbidi soit en train, non pas de gagner du terrain mais, carrément, de distancer ses concurrents. Du moins, auprès d’une certaine élite tunisienne.

C’est ainsi, que durant les dernières 24 heures, les témoignages des membres de cette élite se multiplient et se ressemblent. Ils affichent tous, leur soutien au candidat et expliquent, en bons penseurs, en détails, les raisons qui les ont convaincus dans leur choix.

Ainsi, les médecins se sont réunis pour afficher leur soutien inconditionnel à leur « confrère », assurant qu’ils lui font entièrement confiance et qu’ils connaissent son intégrité et son abnégation au travail.

Ce fut, ensuite, le tour des hommes et femmes de culture de témoigner leur soutien à Abdelkarim Zbidi, en donnant, aux aussi, les raisons de ce choix.

Toutefois, un témoignage sort du lot: celui de la professeure Olfa Youssef, qui a publié une vidéo pour expliquer les raisons de son choix de soutenir Abdelkarim Zbidi et, surtout, démentir tout ce que ses détracteurs ont osé dire de lui.

Ainsi elle a déclaré que ce qui l’a poussée dans son choix, c’est le fait que Zbidi soit un homme intègre, bien éduqué, aux mains propres, et qu’il fait l’exception dans ce registre. Ensuite elle a expliqué qu’elle l’a choisi parce qu’il est impossible qu’il soit l’oiseau d’Ennahdha, comme certains le prétendent. Elle a consenti qu’il a travaillé du temps de la Troïka, mais qu’à cette époque, il s’était mis au service de l’Etat, pas de celui d’Ennahdha, car c’est un vrai homme d’Etat. Et si ce n’était pas lui qui était à la tête du ministère de la Défense, le pays aurait, alors, complètement dérivé. La troisième raison qui l’a poussée à soutenir Zbidi c’est qu’il n’est l’homme d’aucune puissance étrangère et il n’est soutenu ni par les européens, ni par la Turquie, ni par le Qatar. Et même si on raconte qu’il est soutenu par certains barons, il n’y a aucune preuve de ce qu’ils avancent. De toute les façons, un baron tunisien reste tunisien. Et un tunisien respecte toujours son pays et a peur pour lui.

Elle a répondu à ceux qui prétendent vouloir des dirigeants jeunes, qu’on n’a plus le temps de laisser des jeunes jouer avec le pays comme on le ferait avec un joujou, et que le moment était venu de remettre en place l’expérience et la compétence pour diriger le pays. Qualités qui caractérisent, justement, Zbidi. Son passé, fait de réussites successives en est témoin.

Quand à ceux qui prétendent que Zbidi ne sait pas parler, elle a répondu qu’il n’y a pas un professeur universitaire, de surcroît en médecine qui ne sache pas parler. Elle a assuré que ses hésitations le premier jour de la campagne sont dues à son appréhension des feux de la rampe et qu’il a, toujours, voulu travailler dans la discrétion. Ce qui l’a dérangé quand il s’est retrouvé, en un instant sous tous ces projecteurs devant les objectifs de caméras. Même si c’était le cas, a-t-elle ajouté, elle préfère quelqu’un qui ne sache pas parler à ces beaux parleurs qui ont envahi la scène du pays et qui n’ont servi au tunisien que les belles paroles et les mensonges.

Elle a conclu en disant que le tunisien n’a pas besoin d’un beau parleur, mais d’un homme d’action comme Zbidi, ajoutant que le fait de voir tous ses concurrents se liguer contre lui est la meilleure preuve qu’il est le meilleur et qu’il va réussir.


Laissez un commentaire
Publié par
Saber .