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Tunisie – Yassine Ayari : Devrait-on croire ces histoires de « conversations fuitées » ? (Partie 2)

Tunisie – Yassine Ayari : Devrait-on croire ces histoires de « conversations fuitées » ? (Partie 2)

Le député Yassine Ayari a publié sur sa page Facebook, un post fleuve pour livrer sa lecture des derniers évènements, en rapport avec les dernières fuites de conversation téléphoniques supposées avoir eu lieu entre Maya Ksouri et Nadia Akacha.

Dans la seconde partie de son post, Yassine Ayari a traité des manigances de « la cour » de Kaïs Saïed et des alliances de la classe politique avec les chancelleries étrangères dans le pays.

Désormais, Kaïs Saïed ne pourra plus prétendre qu’il ne savait pas !

Yassine Ayari a évoqué la candidature de KhayemTurki à la présidence du gouvernement, à l’époque, en rappelant que c’était Ennahdha qui l’avait proposé à la Kasbah. Et comme, dans la conversation fuitée, il s’est avéré qu’il était le candidat de l’ambassade de France, il en a conclu qu’Ennahdha coordonnait avec la France de était au service d’Olivier Poivre d’Arvor, son ambassadeur à Tunis, à l’époque. Et, surtout que, tout ceci se faisait avec l’appui de Nadia Akacha.

Ayari a fait remarquer que ce n’était pas une nouveauté de savoir que le principal souci d’Ennahdha était la bénédiction des chancelleries étrangères et qu’elle n’a jamais été concernée par les problèmes internes des tunisiens.

Mais, la nouveauté, selon Ayari c’est que la président Kaïs Saïed pourrait prétendre qu’il ignorait tout des « combines de sa cheffe de Cabinet, et ses liens avec les forces étrangères, mais qu’à présent il ne pourra plus dire qu’il ne le sait pas. Il a ajouté que si Saïed ne renvoie pas Akacha du palais et s’il ne la traduit pas devant la justice militaire, c’est qu’il est complice et qu’il est l’otage des étrangers.

Ayari a fait remarquer à Kaïs Saïed qu’il a perdu tout son capital. Il a perdu sa réputation de nationaliste en prétendant que la colonisation français n’en était pas une. Comme il a perdu son étiquette d’intégrité avec la douteuse affaire des vaccins émiratis, et son titre de gardien de la constitution en s’obstinant à bloquer l’installation de la cour constitutionnelle. Il a, aussi perdu son caractère « sérieux » avec son fake de la lettre empoisonnée, et son capital de respect international avec le renvoi du représentant tunisien aux Nations Unies.

Ayari a ajouté qu’il ne reste plus rien à Saïed, à part ses fables de complots et de « chambres noires ».

Ayari a conclu par un conseil à Saïed. Celui de se débarrasser de Nadia Akacha et de sa clique, pour tenter de préserver le reste de la sympathie et du respect des trois millions de tunisiens qui l’avaient élu,  et d’arrêter de l’entêter à la protéger et à opérer à cause d’elle sa fuite éperdue en avant !

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