La situation sanitaire est devenue, ces derniers mois, l’argument de poids pour justifier la quasi absence de services publics. Ces derniers sont placés en mode hibernation depuis le début de la pandémie. Il faut dire que cette situation ne déplaît pas à tout le monde, bien au contraire!
Une grande caisse joue le rôle de comptoir improvisé et de boîte de dépôt dans laquelle le citoyen résigné est appelé à mettre les demandes de prise en charge. Pas moyen d’accéder aux locaux ni à la salle d’accueil, la rue fera l’affaire! C’est le cas du centre CNAM de Menzah V où les photos on été prises.
Apparemment, ces dispositions seraient généralisées dans la quasi-totalité des centres régionaux et locaux de la CNAM.
Cela parait d’autant plus illogique quand on voit que l’administration dispose d’un thermomètre frontal pouvant l’aider à détecter les personnes à risque et leur refuser le droit d’entrer, comme le dévoilent les photos ci-dessous.
D’ailleurs les mêmes photos montrent des cachets officiels de l’administration sans aucune surveillance jetés près de la porte d’entrée.
La CNAM n’est pas la seule administration à adopter de tels comportements, ce qui nous amène à nous demander si la situation sanitaire est assez suffisante pour justifier ce genre d’agissements qui ne contribuent qu’à creuser encore plus le fossé entre l’administration et le citoyen.
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