Le Secrétaire Général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a annoncé ce vendredi soir 26 mars 2021, qu’il a eu aujourd’hui une réunion au palais de Carthage avec le président de la République, Kais Saied.
A l’issue de leur réunion, Taboubi a exprimé sa conviction que Saied a non seulement adhère à l’initiative de l’organisation syndicale mais aussi il y tient.
Dans une interview accordée à France 24, Taboubi a ajouté qu’”il y avait beaucoup de franchise (…) Il y a un pas positif … un consensus s’est produit sur tous les points … il y a un intérêt commun et c’est l’intérêt du pays“.
« Je surmonterai certaines difficultés grâce au soutien des parties restantes”, a-t-il précisé.
«Je savais à quel point la situation allait être délicate la veille de la séance de gain de confiance du Parlement, j’ai appelé le président de la République et lui ai demandé s’il y avait des problèmes constitutionnels liés à cet effet», indiquant qu’il a contacté plus tard le Chef du gouvernement Hichem Mechichi et lui a demandé de trouver une issue, soulignant qu’il a également contacté le président du Parlement, Rached Ghannouchi », concernant la crise du remaniement.
En réponse à une question enregistrée, qui lui a été adressée par le chef du Conseil Echoura du parti Ennahdha, Abdelkarim Harouni sur la gestion syndicale des grèves à la lumière de la crise socio-économique en Tunisie, Taboubi a déclaré que “certains politiciens, dont ceux d’Ennahdha, sont à l’origine d’un certain nombre de grèves, notamment celle des doctorants et si Ennahdha avait atteint ses objectifs après la révolution, nous ne serions pas dans la situation actuelle.”
Dans le même contexte, Taboubi a estimé qu’il existait une crise de confiance et que le rôle de l’organisation syndicale est de tisser des liens et des ponts de confiance entre les différentes parties ..
” Malheureusement, la Tunisie souffre de l’exaltation du « moi » .. Il est vrai que notre système politique a quelques lacunes, mais il faudra un peu de temps pour y remédier” a-t-il expliqué.
En outre, Taboubi a appelé la classe politique à cesser les conflits et à ne pas sous-estimer le peuple, soulignant qu’il n’y a pas d’alternatives à part la négociation.
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