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Ukraine : Après ce qu’a dit Poutine le “gendarme du monde” devra le stopper

Ukraine : Après ce qu’a dit Poutine le “gendarme du monde” devra le stopper

Le président russe, Vladimir Poutine, monte d’un cran dans les menaces en direction de son vrai adversaire : l’Occident. Hier jeudi 7 juillet il a carrément défié les Occidentaux «sur le champ de bataille» en Ukraine. Et pour accentuer l’effroi il a ajouté qu’il n’a «pas encore commencé les choses sérieuses»…

«Aujourd’hui, nous entendons qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu’ils essaient !» a asséné le maître du Kremlin lors d’une rencontre avec les leaders des groupes de la chambre basse du Parlement, un entretien retransmis à la télévision pour que le monde entier entende que les bruits des Occidentaux ne lui font ni chaud ni froid…

«Nous avons plusieurs fois entendu que l’Occident voulait nous combattre jusqu’au dernier Ukrainien. C’est une tragédie pour le peuple ukrainien. Mais il semble que tout se dirige dans cette direction», a ajouté Poutine, rapporte Le Point.

Ces propos très musclés, qui suivent ceux de l’ancien président Dimitri Medvedev, sont censés freiner la cadence des livraisons d’armes pour aider l’Ukraine à contrer l’avancée des troupes russes dans l’est de l’Ukraine.

«Chacun doit savoir que nous n’avons pas encore commencé les choses sérieuses» en Ukraine, a dit le président russe, qui ne s’était pas montré aussi dur depuis des semaines. Le seul motif de soulagement c’est qu’il n’a pas annoncé l’extension de l’opération militaire ou désigné des cibles à atteindre prochainement…

«En même temps, nous ne refusons pas les négociations de paix. Mais ceux qui les refusent doivent savoir que plus longtemps (ils refuseront), plus il leur sera difficile de négocier avec nous», a-t-il ajouté…

Ensuite il s’en est pris au «libéralisme totalitaire» occidental et a qualifié l’incursion en Ukraine de premier pas vers la fin d’un monde, la fin de “l’égocentrisme mondialisé américain” pour basculer dans “un monde vraiment multipolaire».

«Dans la plupart des pays, les gens ne veulent pas d’une telle vie ou d’un tel avenir (…). Ils sont fatigués de se mettre à genoux et de s’humilier devant ceux qui se croient exceptionnels», a conclu le président russe.

 

 

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