L’Ukraine fait mieux que résister à la Russie, elle porte des coups sévères auxquels le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, ne s’attendait certainement pas. Les ennuis de ce dernier pourraient se corser avec le débarquement prochainement en Ukraine du fameux système sol-air Starstreak, estampillé Grande-Bretagne. Les pilotes russes, qui ont pour le moment la maîtrise du ciel ukrainien, ont du souci à se faire…
On avait les redoutables missiles sol-air de type Stinger livrés pas les USA, on aura bientôt les Starstreaks. L’information a été donnée dans le Mail on Sunday par le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace. Il a indiqué que le dispositif est fin prêt en Ukraine. Il a ajouté que les forces ukrainiennes ont été initiées au maniement de cette arme dévastatrice, plus sophistiquée que le MANPAD («man-portable air-defense system», un système portatif de défense aérienne) de la famille du Stinger rapporte Korii ce mardi 29 mars.
A noter que le Starstreak est utilisé depuis 1997 par l’armée britannique, il est ce qu’on appelle un «High-Velocity Missile» (HVM) ; ça signifie que sa charge peut aller beaucoup plus vite que la vitesse du son et détruire des appareils, avions ou hélicoptères, qu’ils volent à basse ou à haute altitude. Cela en fait donc un précieux outil pour l’armée ukrainienne.
Le système que l’armée ukrainienne va utiliser est principalement porté à l’épaule pour plus de maniabilité, mais il y a d’autres appareils de ce type plus lourds. D’après The Drive, l’un des atouts de Starstreak c’est son dispositif pour capter sa cible. Le système fonctionne avec un écran ad hoc, qui lance deux lasers sur l’objectif visé. Le fait de doubler les lasers permet de fixer la cible, sans presque aucune possibilité d’échapper au tir fatal…
Par ailleurs le guidage laser permet au missile du Starstreak d’échapper aux parades, même les plus sophistiquées, que pourrait balancer l’avion ou l’hélicoptère ciblé. De plus le projectile du Starstreak est beaucoup plus performant que ceux des engins traditionnels. Ici on n’a plus la tête contenant la charge qui explose dès qu’elle touche ou s’approche de la cible, à la place on a trois flèches en tungstène, projetées par le corps du missile à proximité de l’élément visé mais avec une spécificité : Elles peuvent s’auto-diriger en vol pour frapper une cible qui bouge…
Selon Thales UK, qui a conçu le Starstreak, la charge pourrait se propulser à la vitesse de Mach 3, trois fois la vitesse du son, ce qui fait 3700 kilomètres par heure. Une telle fulgurance rend le missile presque impossible à semer et sa détonation peut venir à bout d’un blindé lourd au sol dit-on…
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