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Ukraine : Un responsable européen fait des confidences terrifiantes sur la prochaine étape

Ukraine : Un responsable européen fait des confidences terrifiantes sur la prochaine étape

Les Allemands se sont longtemps cachés derrière le refus des Américains de livrer à l’Ukraine leurs chars Abrams, “les meilleurs du monde“, dixit le président Joe Biden hier mercredi 25 janvier. Finalement l’Allemagne et les USA ont décidé le même jour d’envoyer leurs chars : Washington 31 et Berlin 14 Leopard 2A6. Leurs alliés s’y mettront aussi. Maintenant le président Volodymyr Zelensky formule une demande pour des missiles à longue portée et des avions de combat, ce que refusent jusqu’ici les Occidentaux. Et il n’y a pas que ça…

Kiev pourrait disposer prochainement de bombes à sous-munitions (BASM), un pays européen l’a même proposé, a fait savoir un responsable sous le sceau de l’anonymat, rapporte Le Point ce jeudi. Motus sur l’identité de ce pays. Et pour cause : Ces armes dévastatrices, surtout pour les civils, est prohibée par la convention d’Oslo paraphée en 2008. La plupart des pays occidentaux l’ont signée mais pas la Russie, elle a été sévèrement critiquée pour avoir balancée les BASM en Ukraine.

On a appris que l’affaire est en très bonne voie et que le pays en question attend le feu vert de l’Allemagne, qui participe à la fabrication des munitions. Rappelons que Berlin et la Maison Blanche ont longtemps hésité avant d’envoyer leurs chars lourds, au motif qu’ils ne voulaient pas franchir un point de non retour, avec un conflit qui serait incontrôlable. Mais puisque les alliés ont fini par céder sur les chars, pourquoi pas le reste…

D’après ce responsable européen les BASM ont évolué et l’Occident doit être «tourné vers l’avenir» dans son aide à Kiev, qui peut s’appuyer sur ces engins pour stopper net les troupes russes. «Les Ukrainiens les demandent. Il s’agit d’armes légitimes. Les dommages collatéraux ne sont plus aussi importants. Ils étaient extrêmement importants dans les années 40 et 50 ; aujourd’hui ils sont plutôt maîtrisables», a-t-il ajouté lors d’un déplacement à Washington.

«Les Russes ont utilisé toute sorte d’armes qui sont 100 fois pires que les bombes à sous-munitions», a argué la même source, soulignant que l’Ukraine «doit gagner la guerre»…

On sait que les alliés ne dorment pas à l’idée que Vladimir Poutine terrasse son voisin et s’installe aux frontières de l’Union européenne et des pays de l’OTAN. On sait aussi que l’Ukraine ne fait pas le poids face à la Russie en termes d’effectifs et que sans un appui massif des Occidentaux Moscou triomphera à terme. C’est sans doute ce qui les a décidés à lâcher les chars que réclamait Kiev. Mais de là à mettre le pouvoir de destruction des BASM entre les mains des Ukrainiens…

Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Zelensky, a dit hier sans détours qu’il est maintenant question de frapper le territoire russe avec les armes dont disposera son pays. Il faut le croire. Comme il faut s’inquiéter de la réaction de Moscou à l’annonce de l’arrivée des chars d’assaut occidentaux : Une salve de missiles et de drones sur Kiev et Odessa…

On sait que les alliés ne laisseront pas Poutine avaler l’Ukraine, mais on sait aussi que Moscou est allé trop loin et a trop perdu, tout perdu, pour finalement se raviser et battre en retraite. De toute évidence on est face à une logique d’escalade dictée par une impossibilité pour l’une ou l’autre des parties à l’emporter à court terme. De toute évidence on est face à tournant très dangereux, pour les belligérants, pour l’Europe, pour le monde.

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