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Ukraine : Zelensky face à des accusations gravissimes, ébruitées par New York Times

Ukraine : Zelensky face à des accusations gravissimes, ébruitées par New York Times

Un commando pro-ukrainien serait l’auteur des explosions qui avaient frappé en septembre 2022 les gazoducs Nord Stream 1 et 2, en mer Baltique. La bombe – car c’en est bien une – a été lâchée par le New York Times. Les autorités ukrainiennes démentent énergiquement mais ça ne suffira pas pour stopper les bruits, il faudra en apporter la démonstration avec les enquêtes en cours…

Si ces informations sont avérées ces saboteurs mettraient en grande difficulté l’infatigable président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Cette affaire tombe au plus mal. En effet Kiev s’active partout en Occident pour obtenir les armes sans lesquelles il sera impossible de sauver le reste du territoire, à commencer par Bakhmout.

Rappelons que la Russie avait été immédiatement pointée du doigt dès que les gazoducs Nord Stream avaient sauté, ce qui était somme toute logique vu que les sanctions occidentales avaient commencé à pleuvoir et Moscou pouvait très bien saboter ces infrastructures en représailles.

Kiev n’est en rien mêlé à cette affaire, a déclaré ce mercredi 8 mars le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov. «Cela ne vient pas de notre action», a-t-il affirmé en marge d’une réunion européenne à Stockholm. Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, invite à la plus grande prudence dans ce dossier. «Je conseille de ne pas tirer de conclusions hâtives», a-t-il dit au début de la réunion de Stockholm.

Des médias allemands ont dit hier mardi que les investigations policières avaient mis en évidence le navire qui aurait servi à saboter les installations. Il aurait été affrété par une société domiciliée en Pologne et «appartenant apparemment à deux Ukrainiens», ébruitent l’hebdomadaire Die Zeit ainsi que les chaînes publiques ARD et SWR.

On parle d’une équipe de six personnes – cinq hommes et une femme – dont des plongeurs, il auraient pris le bateau pour acheminer et placer les explosifs sur le site, avancent ces médias. Ils tiendraient ces informations de discours «avec des sources dans plusieurs pays». A noter que des enquêtes judiciaires sont en cours en Allemagne, au Danemark et en Suède…

Toutefois «la nationalité des auteurs n’est pas claire», ajoute Die Zeit, indiquant que de faux passeports ont permis au commando de louer le bateau. Les enquêteurs ont juste établi que le groupe avait embarqué depuis le port allemand de Rostock, le 6 septembre 2022 ; le navire a par la suite été repéré près de l’île danoise de Christiansø.

Par ailleurs des traces d’explosifs ont été identifiées «sur la table de la cabine» du bateau, qui n’aurait pas été «nettoyé» – très étrange quand même – avant d’être rendu à son propriétaire. «Même si des pistes mènent à l’Ukraine, les enquêteurs ne sont pas encore parvenus à déterminer qui a mandaté» l’opération, précise l’hebdomadaire allemand.

Même son de cloche chez New York Times, qui dit que les données consultées par le renseignement américain ne débouchent sur «aucune conclusion ferme» et «laissent ouverte la possibilité que l’opération ait été lancée en secret par une force tierce ayant des liens au sein du gouvernement ukrainien ou ses services de sécurité»…

Un porte-parole du gouvernement allemand a confié que Berlin avait «pris note» de l’article du journal américain et s’en remet à l’enquête judiciaire en cours. «Une enquête préliminaire est en cours en Suède, je n’ai donc pas l’intention de commenter ces informations», a conclu le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, devant la presse hier mardi, rapporte Le Point.

 

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