Un an après le début de l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” du 7 octobre 2023, Israël dévoile de nouvelles statistiques sur les pertes humaines subies. Les commémorations de l’anniversaire de l’offensive s’accompagnent de débats et de critiques internes, la population israélienne cherchant des responsables pour l’échec de la riposte face aux attaques de la résistance palestinienne.
Malgré l’année écoulée depuis cette opération, Israël n’a atteint aucun de ses objectifs initiaux dans son offensive contre la bande de Gaza. La récupération des prisonniers détenus par le Hamas reste hors de portée, tout comme l’éviction du mouvement du territoire.
Un lourd bilan militaire et civil
D’après les rapports israéliens, l’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1 189 militaires et colons israéliens. Les pertes se sont ensuite alourdies lors de l’incursion terrestre à Gaza, où environ 350 soldats et officiers des forces de défense israéliennes ont été tués dans les combats.
Le bataillon Golani a été particulièrement touché. L’armée israélienne a admis la perte de 92 officiers et soldats lors de l’attaque menée par les Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et des affrontements qui ont suivi.
Des milliers de blessés et de déplacés
Le bilan humain ne se limite pas aux morts. L’Institut israélien de recherche sur la sécurité nationale révèle que le nombre de blessés dans l’armée israélienne s’élève à environ 5 000 sur une année de guerre, dont 695 ont subi des blessures graves. Côté civil, le nombre de blessés atteint 19 000.
Les déplacements massifs de population ont également marqué cette période. Selon les mêmes sources, 143 000 Israéliens ont été contraints de quitter leurs foyers dans le nord et le sud du pays en raison du conflit.
Les critiques de l’opposition envers le gouvernement
Le leader de l’opposition en Israël, Yair Lapid, a lancé des critiques acerbes contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Selon lui, “Il ne pourra y avoir de nouvelle ère sans le retour des otages et des déplacés dans leurs foyers”.
Dans son discours, Lapid a dénoncé ce qu’il considère comme “la plus grande catastrophe” qui ait frappé le peuple israélien depuis la création de l’État, pointant du doigt la gestion du gouvernement actuel.
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