Il faut croire que la grande affaire du chef de l’Etat, Kais Saied, intéresse beaucoup les organisations du continent et d’ailleurs. D’après le président de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections), Farouk Bouasker, il ne se passe pas un jour sans qu’il soit sollicité par des organisations pour obtenir le statut d’observateur lors du référendum de ce 25 juillet.
Il a indiqué ce mercredi 20 juillet, sur une radio privée, que l’Union Africaine, la Ligue Arabe et le centre américain Carter dépêcheront des équipes en Tunisie pour garder un oeil sur les opérations autour de la Consultation nationale, dans près de 11 600 bureaux de vote sur le territoire national…
Farouk Bouasker a émis le souhait de voir toutes les organisations et associations locales prendre activement part au scrutin…
S’il éprouve le besoin de lancer cet appel c’est que la chose ne va pas de soi. Aux dernières nouvelles les organisations de la société civile ne se bousculent pas pour participer, bien au contraire. Il n’a pas échappé à l’ISIE que cette affaire fait tache, surtout quand on sait que tous les projecteurs seront braqués sur la Tunisie et que les moindres faits et gestes seront soigneusement notés et rapportés par ces observateurs étrangers…
Que se passe-t-il en Tunisie?
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