Seifeddine Raïes, l’ancien porte-parole du groupe dissout Ansar Al Charia, a été rattrapé par le dossier de l’envoi des jeunes vers les zones de conflit, une pratique qui a prospéré sous la Troïka et fait de la Tunisie le plus pourvoyeur de djihadistes étrangers de la planète. Le ministère public au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a demandé aux agents de l’Unité centrale de lutte contre le terrorisme de mettre la main sur l’homme qui avait fait la sombre réputation d’Ansar Al Charia, aux côtés d’Abou Iyadh.
Les policiers ont débarqué hier vendredi 16 septembre à Kairouan pour arrêter le suspect et un autre ancien responsable de l’organisation. Ils ont été transférés dans la capitale, Tunis, rapporte une radio privée ce samedi.
A noter que ces arrestations font suite à celles de l’ancien dirigeant du mouvement Ennahdha Habib Ellouze et de l’homme d’affaires Mohamed Frikha, pour les mêmes faits. D’autres développements suivront très certainement…
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