La nouvelle galerie d’art TGM a ouvert ses portes hier à la Marsa.
Pour sa cérémonie d’ouverture, TGM gallery a choisi pour thème la grenade dans tous ses états.
Une joyeuse explosion artistique
En collaboration avec le nouvel espace Driba, l’espace XYZ dirigé par la jeune designer Molka Saheb Ettabaa et orchestré par la commissaire Lilia Haj Khelifa, une exposition collective et unique a été faite au cœur battant de la Marsa.
20 artistes tunisiens, jeunes et moins jeunes, célèbres ou en voie de le devenir ont répondu à l’appel et se sont laissés séduire par ce fruit sacré.
Des grenades photographiées, dessinées, sculptées, gravées, en bois ou en métal étaient exposées en une joyeuse explosion artistique et pluridisciplinaire.
Encouragés par la banque ABC, les participants ont traduit le puissant pouvoir de séduction artistique de ce fruit à des chefs d’œuvre.
Les membres de l’Ecole de Tunis, de nouveau réunis
La cerise sur le gâteau, TGM gallery a inauguré à la même date une superbe exposition de l’Ecole de Tunis pour recueillir la mémoire des patrimoines artistiques par des expositions de collectionneurs dédiées aux grands mouvements de la peinture tunisienne ou aux traditions d’art artisanal.
S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, la chargée des relations presse de l’événement Alya Hamza a déclaré que TGM gallery a une vocation didactique.
” Nous avons commencé par rendre hommage au grand mouvement artistique tunisien: l’Ecole de Tunis. Des collectionneurs amis de la galerie nous ont prêté des œuvres de plus en plus introuvables” a-t-elle dit précisant que TGM gallery a réussi à réunir 14 membres de l’Ecole de Tunis.
La responsable a ajouté que TGM gallery a présenté un ensemble qui, depuis longtemps, n’a pas été présenté depuis la fermeture de la galerie de Abdelaziz Gorgi.
Une précieuse opportunité pour les futurs artistes
Les étudiants des écoles des beaux arts, les étudiants en peinture, en architecture pourront profiter de l’exposition de l’Ecole de Tunis pour une durée d’un mois.
L’exposition en question sera suivie par une autre faite par des peintres rebelles qui étaient, dans les années 70, contre l’Ecole de Tunis.
Selon l’intervenante, la galerie invitera dans un stade plus avancé les étudiants des beaux arts à travailler sur le thème de TGM.
” Nous avons une programmation amusante et intéressante qui nous permettra de retrouver des artistes qu’on ne voit plus, qu’on n’a pas vu, qu’on connaît ou qu’on ne connaît pas”, ajoute Alya Hamza.
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