La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné un homme d’affaires spécialisé dans le secteur immobilier et du bâtiment ainsi qu’un ancien directeur de la prison civile de Mornaguia à deux ans de prison pour des accusations de corruption, de pots-de-vin et d’incitation à ces pratiques.
Dans cette affaire, d’autres accusés, dont deux proches de l’homme d’affaires et d’anciens cadres pénitentiaires, ont également été condamnés à un an de prison avec sursis, selon le jugement rendu par la cour.
Les faits remontent à une période où l’homme d’affaires, alors en détention à la prison de Mornaguia, aurait bénéficié de facilités accordées par l’ancien directeur de l’établissement pénitentiaire. Ces privilèges incluaient notamment la signature de documents commerciaux liés aux entreprises gérées par le détenu, une pratique illégale qui a conduit à l’ouverture de cette enquête judiciaire.
Cette condamnation illustre l’engagement des autorités tunisiennes à lutter contre la corruption, en particulier dans des institutions sensibles comme le système pénitentiaire.
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